Tout d’abord, des citoyens de son comté ont demandé À M. Paul-Hus s’il allait se poster candidat dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada. Ce n’est pas dans ses plans de briguer la chefferie de son parti. « C’est très exigeant d’être candidat dans une course au leadership. Cela prend un grand dévouement et cela a un impact certain sur la vie familiale. Donc, ce n’est pas quelque chose que je vise dans ma carrière politique », explique Pierre Paul-Hus en entrevue à Québec Nouvelles.
Ensuite, l’ancien militaire a finalement décidé d’appuyer Pierre Poilièvre dans cette course. Il faut savoir qu’il occupait un poste sur le comité de liaison de l’exécutif national du Parti conservateur. De ce fait, il devait demeurer neutre. « Mais, quand j’ai constaté que sept députés québécois appuyaient Jean Charest, je me suis dit que je devais annoncer publiquement mon soutien à Pierre Poilievre. Cela lui donne au moins un appui provenant du caucus québécois et je crois que c’est important que le Québec soit inclus dans son équipe », estime-t-il.
Également, M, Paul-Hus constate que Pierre Poilievre propose des idées novatrices et audacieuses qui sont centrées sur la classe moyenne. « C’est le seul candidat qui défend les intérêt du monde ordinaire et cela me plaît », mentionne l’élu conservateur. Ce dernier voulait soutenir un vrai conservateur dans cette course. À ses yeux, Pierre Poilievre se définit comme tel. « Pierre Poilievre représente une alternative à Justin Trudeau. Il ne faut pas essayer d’être comme les libéraux. Nous sommes des conservateurs. Sous le leadership de M. Poilievre, notre identité conservatrice sera pleinement assumée. », martèle-t-il.
Les médias de masse dénoncent le discours populiste du député ontarien. Selon M. Paul-Hus, quand les progressistes de gauche ont un discours populiste afin d’aider les citoyens, les médias estiment que c’est noble. « Cependant, quand la droite propose des mesures afin d’aider le peuple, les médias affirment que c’est du populisme de bas étage », constate l’élu du PCC. Ce dernier estime qu’aujourd’hui, tous les Canadiens et Québécois sont touchés par l’augmentation du coût de la vie et de l’inflation galopante. Alors, ils ont besoin d’un gouvernement qui se préoccupe de ses deux problèmes. « Pour les observateurs politique, si le fait d’aider le peuple est une forme de populisme, alors, on est populiste », affirme-il.
Les nationalistes québécois représentent une frange importante du Parti conservateur du Canada. Ces derniers appuient massivement la Loi 21 sur la laïcité de l’État. Quelle est la position de Pierre Poilievre sur cet enjeu? « Personnellement, il est contre les principes de la loi 21, mais s’il devient premier ministre du Canada, il s’engage à ne pas attaquer la législation québécoise devant les tribunaux. Il promet de respecter les compétences de la Belle province en la matière, », estime Pierre Paul-Hus.
Sur la scène provinciale, le Parti conservateur du Québec d’Éric Duhaime progresse dans les intentions de vote. Selon. M. Paul-Hus, son parti n’a pas l’intention d’appuyer officiellement un parti au niveau provincial. « Concernant les élections québécoises du 3 octobre, on le veut pas s’en mêler. Donc, on va rester neutre », conclut-il.