Le Journal de Montréal continue sa campagne de peur pour manipuler l’opinion publique, cette-fois allant jusqu’à traquer les voyageurs québécois dans le Sud.
La une du journal d’aujourd’hui se lit: Sur le party dans le Sud, le Journal sur la trace des touristatas au Mexique.
La photo utilisée montre quelques touristes sur une plage du Sud. Ces individus sont âgés de moins de 60 ans et ne sont donc pas à risque de la COVID.
La recherche scientifique démontre pourtant que la transmission des virus respiratoires à l’extérieur est très rare.
La Charte des Droits et Libertés canadienne garantit aussi le droit de circulation à tous les citoyens canadiens.
6. (1) Tout citoyen canadien a le droit de demeurer au Canada, d’y entrer ou d’en sortir.
Éric Duhaime, candidat à la Chefferie du Parti Conservateur du Québec a pris le temps de dénoncer l’irresponsabilité de la Une de Québécor:
Un Journal qualifie les jeunes partis dans le Sud de «touristatas».
Éric Duhaime
Une femme appelle la police pour rapporter ses voisins qui reçoivent leurs parents à souper, des «récalcitrants».
Un ministre qui accuse faussement une coiffeuse de propager le virus à Thetford Mines, une «covidiote».
Un gars qui dénonce son collègue de travail à son patron en raison des photos d’une game de hockey sur sa page Facebook, un «conspirationiste».
Maintenant, comment qualifier un gouvernement qui encourage ouvertement la délation?
Un gouvernement qui divise le Québec entre ceux qui regardent leurs voisins, collègues et familles comme de possibles «snitchs» et ceux qui surveillent pour faire respecter les mesures sanitaires?
Un gouvernement qui transforme d’excellentes relations entre voisins en chicanes éternelles?
Un gouvernement qui divise les familles, les quartiers et les milieux de travail?
Première fois de ma vie que je vois un gouvernement annuler Noël et transformer cette fête rassembleuse et heureuse, en période de tensions et de divisions. Yark!
Une fois de plus, les médias de masse québécois ignorent le confinement et les mesures anti-scientifiques du gouvernement Legault qui affectent de façon disproportionnée les femmes et les individus à faible revenu.
Les médias décident plutôt de se ranger derrière les mesures autoritaires du gouvernement Legault et de réprimer toute question ou toute donnée scientifique qui contredit leur campagne de peur et d’hystérie.