Vous connaissez le jeu Pandémie ? Jeu de table (board game) populaire chez les joueurs de jeux de société et adeptes de soirée de jeux. Ce jeu de stratégie consiste à jouer en collaboration contre le jeu afin d’endiguer quatre virus menaçants le monde et éviter la propagation en s’attaquant aux virus eux-mêmes. Les habitués vous diront que c’est très difficile de gagner. Présentement, nos gouvernements sont à collaborer afin d’éliminer cette menace à tout prix.
Coronavirus
Depuis le début de la crise du coronavirus, nous, les Québécois, avons la chance (oui la chance) d’avoir un premier ministre qui ne compte pas ses heures ni les efforts que cela demande de recevoir et d’assimiler rapidement un flot énorme d’informations, pour nous donner l’heure juste en toute transparence, avec la bonhommie qui le fait apprécier d’une vaste majorité d’entre nous, toutes couleurs politiques confondues.
Dans mon ancienne vie de syndicaliste, j’ai participé à des dizaines de manifestations de toutes sortes. Immanquablement, j’ai scandé le mot « solidarité » à chaque fois, des centaines de fois. Ce mot qui sortait de ma bouche par automatisme est reconnu dans toutes les organisations ouvrières à travers le globe. Je connaissais sa définition certes, mais jamais l’action d’être solidaire ne s’était manifestée comme elle le fait depuis le début de cette crise sanitaire qui ne laisse personne indifférent.
Il y a quelques semaines, nous étions au Mexique pour nos vacances annuelles. Nous attendions le nouveau printemps sous le soleil sans toutefois nous douter de ce que nous réservait l’avenir. Jamais nous n’aurions imaginé un tel scénario dramatique. Le printemps est en effet arrivé, mais les terrasses et les restos sont vides. Le soleil brille dans le ciel, mais peu de gens sont dans les rues pour en profiter.
Depuis le début de la pandémie, le premier ministre François Legault et le directeur de la santé publique du Québec Horacio Aruda ont clairement dit que les personnes âgées de 70 ans et plus étaient les plus à risque face à cette nouvelle maladie. C’est pour cette raison que le gouvernement a demandé à ces personnes de rester chez eux afin de ne pas contracter le virus et le propager aux autres.
Le monde est frappé par une pandémie de COVID-19 qui va laisser des traces sur le plan économique. La fermeture des frontières avec l’Europe et les États-Unis va avoir des effets directs sur l’économie du pays. Les magasins ferment les uns après les autres et tous les secteurs économiques sont touchés par cette crise du coronavirus. Des pertes d’emplois sont à prévoir à court et moyen terme. Donc, les compagnies et les travailleurs ont besoin de soutien. Lors des derniers jours, les gouvernements Legault et Trudeau ont annoncé des mesures pour aider les entreprises et contribuables à passer au travers de la récession économique qui va frapper tôt ou tard le monde occidental.
Comme plusieurs, ma page Facebook affiche de nombreuses blagues depuis que la pandémie de la
COVID-19 a frappé aux portes du Québec. Des clips, des MEME, en veux-tu en voilà, évidemment le
degré de drôlerie dépend beaucoup de l’état d’esprit qui est le vôtre au moment de les consulter, il y a
du bon et beaucoup de moins bon.
Justin Trudeau est le pire premier ministre de l’histoire du Canada et il doit partir pour le bien du pays.
Les réseaux sociaux font office de transmission pour cette théorie du complot venant de la Chine. Je ne peux pas croire que des gens soient si incrédules face à cette pandémie et qui crient à l’injustice sociale. Certaines personnes voient dans cette situation une raison pour que les gouvernements mettent l’économie par terre afin d’éradiquer …
Ce matin, François Legault débute son point de presse quotidien sur la crise du coronavirus en félicitant les Québécois : « Je suis très fier de la réaction des Québécois. Je réalise que je vous en demande beaucoup, mais on fait ça pour éviter que le pire arrive. On lâche pas, on se serre les coudes, je suis convaincu qu’on va passer au travers. » Le premier ministre était accompagné du Directeur de la Santé publique, de la ministre de la Santé, du ministre de la Famille et de celui de l’Éducation.