Peter MacKay

Pendant des mois, les deux meneurs de la course Peter Mackay et Erin O’Toole se sont affrontés dans une course afin de déterminer le successeur d’Andrew Scheer.

Une majorité d’électeurs conservateurs potentiels croit que Peter Mackay est le meilleur choix pour devenir le prochain chef du PCC, selon un sondage Mary/Blue commandé par le National Post.

Ce texte est en réaction à l’article « Comme Churchill, Harper doit revenir à la tête des conservateurs, demande un président de circonscription » publié hier sur Québecnouvelles.info.

Alors que la pandémie de COVID-19 sévit toujours au Canada — ayant infecté 72 000 de nos citoyens et fait plus de 5 300 victimes —, les preuves de la négligence de la Chine dans le cadre de cette pandémie s’accumulent.

La course à la chefferie du Parti conservateur continue tranquillement sa route. Ce qui s’annonçait comme un couronnement de Peter Mackay est maintenant devenu une bataille féroce. Erin O’Toole a gagné plusieurs points en unissant les « vrais bleus », une coalition de conservateurs plus à droite, incluant tant des libertariens que des conservateurs sociaux.

Le Parti libéral du Québec a suspendu sa course à la chefferie et le Parti québécois l’a reportée aussi. Pourquoi le Parti conservateur du Canada s’obstine-t-il à poursuivre sa course, qui passe inaperçue de toute façon? Pour l’heure, la population du Canada doit composer avec le confinement, la distanciation sociale, l’encadrement des enfants, les fermetures de commerces, les pertes d’emploi et un moral en dents de scie. N’est-ce pas assez? A-t-elle envie, en ce moment, d’écouter des débats sur les oléoducs? A-t-elle la tête à entendre des gens s’obstiner sur le programme de l’un ou de l’autre? Je ne crois pas.