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Un Mouvement pour la réouverture du Québec voit le jour

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En moins d’une journée, le groupe « Mouvement pour la réouverture du Québec » a enregistré près de 1,000 membres.

Sur le groupe, on peut lire un message du fondateur :

« Le Mouvement pour la réouverture du Québec (MRQ) a pour but de regrouper tous les Québécois(es) qui sont en faveur d’une réouverture économique du Québec le plus rapidement possible afin de limiter les dommages économiques causés par le confinement.
Nous ne sommes affiliés à aucun parti politique et notre approche est non-partisane.
Nous croyons qu’il faut travailler dès maintenant à réouvrir l’économie québécoise le plus tôt possible.
Nous invitons tous ceux qui partagent notre vision à joindre ce groupe, à y contribuer et à faire circuler l’information. »

Les membres du groupe en appellent au gouvernement du Québec à rouvrir le Québec et cesser la pause des activités économiques pour adopter un modèle plus semblable à celui de l’Islande, comme on peut lire dans une publication partagée sur le groupe : « La réponse de l’Islande à COVID-19 – qui comprend des tests agressifs, la recherche des contacts et la mise en quarantaine des personnes infectées, mais pas de verrouillage général – est également très différente de la réponse aux États-Unis, où le gouvernement fédéral a gaspillé l’occasion de prendre une mesure plus proactive et approche ciblée. L’Islande a commencé à tester des personnes début février, des semaines avant son premier cas confirmé. »

L’entrepreneur et chef du Parti Conservateur du Québec Adrien Pouliot, lui-même membre du groupe, a d’ailleurs émis un questionnement sur la stratégie des gouvernements qui prône l’arrêt des activités économiques : « Si on parle de stratégie de ré-ouverture…
On voit qu’il y a une baisse des décès en Europe et même à New-York. La réaction est : « ça marche notre shutdown… donc on continue ». Ok, on continue jusqu’à quand?
(1) Jusqu’à ce qu’on soit certain d’être de l’autre côté de la courbe? Combien loin sur la pente descendante?
(2) Et puisqu’on n’administre pas de tests sérologiques, on ne sait pas qui a développé des anticorps. Alors si on relâche le confinement, même de façon graduelle, il risque d’y avoir une remontée des cas car on va mêler la population sans anticorps avec celle qui en a. Ce qui va amener un nouveau confinement, alors encore plus long et sévère. »

Le mouvement ne risque pas de s’éteindre de sitôt, alors qu’un partout en Amérique du Nord, des voix s’élèvent pour questionner la mise en veille quasi-complète des économies, prônant plutôt des systèmes de testage plus systématiques et stratégiques, ainsi qu’une isolation des citoyens à risque plutôt que de la population entière.

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