Dans des tweets supprimés et rapportés par Tamara Ugolini, de Rebel News, une membre de la Marine royale canadienne a défendu les pédophiles, les appelant plutôt « MAP » (Minor Attracted Persons) et affirmant qu’ils appartiennent légitimement à la communauté queer, qui célèbre en ce moment le mois de la Fierté. Les tweets ont fait beaucoup réagir et La Marine royale canadienne a déclaré qu’elle enquêtera sur la situation.
Rebel News a été capable de retracer l’auteure du tweet en question. Il s’agirait du matelot-chef Jessica Silva, contrôleur aérien embarquée sur le HMCS Vancouver, qui a d’ailleurs été célébrée l’an passé pour être la deuxième à ce poste à accomplir 1000 heures de service.
Dans le tweet en question, désormais supprimé, elle affirmait que « La Fierté est pour tout le monde, toutes les sexualités sont valides et toutes les expériences sont valides. Le droit des MAP [minor attracted persons] sont des droits de l’homme et les MAP sont une part légitime de la communauté queer et sa culture. »
Ce qui a rapidement entraîné les critiques. Un utilisateur du réseau, notamment, a répondu à la matelot-chef que les mineurs ne pouvant consentir, et les adultes détenant du pouvoir sur eux, il était absolument faux de dire que ce genre de relation peut être consensuel ou égal.
Répondant à cela, Jessica Silva aurait cité une communication publique des Nations Unies ayant été interprétée à tort comme un soutien à la normalisation de la pédophilie. En réalité, les Nations Unies avaient dû publier une mise au point suite à cette déclaration pour expliquer qu’ils parlaient plutôt de ne pas criminaliser les relations sexuelles entre adolescents du même âge, mais que l’organisation internationale à l’origine de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme continuait de lutter contre toute exploitation sexuelle des enfants, qu’elle considère un crime grave.
Tentant de la pousser dans ses derniers retranchements, un autre utilisateur a demandé directement à la matelot-chef si elle accepterait une relation sexuelle avec un enfant de 10 ans, advenant le cas où ce dernier s’affirmerait « consentant ». Une autre utilisatrice, pour sa part, a insisté sur le concept de contrôle de soi, rappelant à l’intéressée qu’un mot existait déjà pour les « MAP » : pédophile.
Sans répondre directement à ces questions, Sylva a alors fait référence à un livre qu’elle a lu, intitulé « A long dark shadow », et qui argumente le point que les gens ne peuvent choisir leurs attirances sexuelles, et que pour cette raison, la pédophilie devrait être traitée comme n’importe quelle autre orientation sexuelle.
Tamara Ugolini, de Rebel News, rappelle ici que l’auteure de ce livre, Johns Hopkins (un homme trans anciennement nommée Allyn Walker), avait été forcé à démissionner de son poste d’enseignement à l’Université de Virginie l’an dernier à cause de sa position en faveur d’un terme moins « stigmatisant » pour les pédophiles. En réaction à son renvoi, elle avait alors accusé les médias d’avoir poussé sa chute par transphobie…
Le livre en question, d’ailleurs, a été caractérisé par de nombreux critique comme une tentative claire de normaliser la pédophilie dans la société occidentale.
Contactée par Rebel News sur la question, la Marine royale canadienne a réaffirmé qu’elle tenait ses employés sous un code de conduite strict devant refléter l’excellence canadienne, et que la chaîne de commandement n’hésiterait pas à enquêter et, si nécessaire, renvoyer l’employé qui se retrouverait fautif.
