Justin Trudeau a pris la tête du pays en 2015 en des temps extrêmement complexes. On se rappelle ; l’État Islamique multipliait les attentats partout sur terre, les mouvements populistes étaient en ascension partout en Occident, ce qui allait par la suite occasionner une série de nouvelles négociations avec nos partenaires à l’international. Dans le même temps, le développement des médias sociaux allait engendrer la panique de la « post-factualité » et justifier une nouvelle ère de contrôle et de censure. Plus tard, une pandémie mondiale allait bouleverser l’équilibre mondial, créer de la dissension interne et faire révéler les tendances prédatrices de la Chine communiste. Et plus récemment, la Guerre en Ukraine allait une fois de plus troubler la diplomatie mondiale et engendrer une crise énergétique dont nous ne sommes pas complètement sortis.
On peut donc dire que les trois mandats de Justin Trudeau furent confrontés aux enjeux les plus déterminants depuis des décennies… Et pourtant, ce premier ministre à l’air bon enfant n’a jamais semblé prendre toute la mesure de sa responsabilité, préférant se prélasser dans le confort de ses enjeux wokes de nations privilégiés et profitant sans vergogne de son statut pour vivre dans le luxe. On en a eu un nouvel exemple, ce matin, alors qu’on apprenait que le premier ministre avait fêté le jour de l’an en Jamaïque avec des donateurs de la fondation Trudeau, qui est en ce moment emportée dans le scandale des ingérences chinoises dans la politique canadienne.
Le premier ministre « cool »
Alors que le monde entier pleurait les victimes de décapitations, de fusillades, de voitures béliers et d’attentats à la bombe, Justin Trudeau avait préféré faire une campagne « positive », multipliant les sorties publiques, les démonstrations de yoga et les signalements de vertu féministes. Malgré une complète vacuité intellectuelle et une évidente naïveté au regard de la politique, sa belle gueule faisait rougir les femmes partout dans le monde et on vantait sa jeunesse et son apparence de dynamisme.
Après des années de sobriété et de sérieux sous Stephen Harper, les Canadiens avaient l’impression que, comme les Américains, qui étaient passés de George W. Bush à Obama en 2008, ils avaient afin droit, eux-aussi, à leur premier ministre « cool ». Ils en paient encore le prix aujourd’hui.
Le premier ministre négligent
Pendant tout ce temps, le premier ministre recevait des alertes de la part des services de renseignements l’informant de multiples tentatives d’ingérences de la part de la Chine. Pendant des années à écouter les nouveaux développements d’une soi-disant ingérence russe aux États-Unis, Trudeau a choisi de garder le silence sur les ingérences dont était victime le Canada.
Non seulement il gardait le silence, mais son frère allait jusqu’à approcher des donateurs chinois afin de recevoir des centaines de milliers de dollars pour la Fondation Pierre-Elliott Trudeau. Et Justin lui-même était capable de financer magiquement en 48h les deux-tiers de son budget annuel dans son comté de Papineau grâce à des donateurs chinois de Vancouver.
Et ce ne sont que deux exemples parmi une accumulation de liens extrêmement louche du premier ministre avec des puissances étrangères hostiles.
Le premier ministre profiteur
Maintenant, chercher une gloire facile en ne focalisant que sur son image auprès du public est une chose. S’enrichir de manière malhonnête dans ce qui a l’apparence d’un flagrant conflit d’intérêt, mettant carrément la sécurité nationale en jeux, c’en est une autre. Mais ce qui est probablement le pire dans tout ça, c’est que le premier ministre ne s’est jamais gardé une gêne quand venait le temps d’en profiter… Au contraire : plutôt que de chercher à être discret, il a multiplié les dépenses de voyage, vivant comme une superstar à nos dépens et profitant des largesses de donateurs ou de gens louches espérant un retour d’ascenseur.
Dès son premier mandat, en 2016, Justin Trudeau passait ses vacances aux Bahamas chez l’Aga Khan, qui dirigeait une fondation inscrite au registre des lobbyistes.
Si on reconnaît particulièrement Trudeau à son goût pour les déguisements, il faut se rappeller que tout cela avait commencé lors de sa couteuse tournée en Inde, où il avait fait un fou de lui avec sa famille et avait ruiné les objectifs diplomatiques de son voyage.
Ensuite, il y a eu le scandale de We Charity, qui avait reçu un contrat du gouvernement, alors qu’il avait rémunéré plusieurs membres de la famille Trudeau à de multiples reprises par le passé, leur permettant d’engranger des centaines de milliers de dollars. Pour ce qui est de Sophie Grégoire, elle n’aurait apparemment pas été payé pour avoir animé un balado pour l’organisme de charité, mais a vu ses dépenses de voyage remboursées.
Vous vous rappelez lorsque Trudeau passait du bon temps à surfer à Tofino lors de la première journée de la Vérité et Reconciliation, une journée de commémoration pour les victimes autochtones de pensionnats qu’il avait lui-même mis en place?
Récemment, la Fédération canadienne des contribuables révélait que Justin Trudeau avait profité des funérailles de la reine Elizabeth II pour s’offrir une suite à 6000 dollars la nuit, au frais des contribuables. C’est d’ailleurs à ce moment qu’on a pu le voir chanter avec Grégory Charles, et visiblement un peu alcoolisé dans le hall de l’hôtel. Disons qu’il ne présentait pas une image de sobriété propre au deuil… Mais plutôt celle d’un ado qui profite de l’occasion pour se gâter.
On en arrive enfin au dernier jour de l’an, où apparemment, Trudeau serait allé se prélasser sur les plages jamaïcaines avec des donateurs de la fondation Trudeau qui est en ce moment visé par des soupçons de financement occultes de la part de la Chine communiste. Bien que la fondation n’était alors pas spécifiquement visée, les révélations d’ingérences et d’activités d’espionnage en sol canadien étaient déjà sorties l’automne précédent… Or, loin d’anticiper les problèmes et les accusations dont il serait victime dans les mois suivants, Trudeau a tout de même préféré profiter du soleil des caraïbes avec ses généreux donateurs, et faire payer une facture de 160 000$ aux contribuables…
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Comme on dit souvent ; trop, c’est comme pas assez. Peut-être est-ce au bout du compte du génie de la part de ce premier ministre que de constamment maintenir son image de naïveté et continuer d’agir comme si tout allait bien. Ses mandats sont une litanie de scandales par-dessus scandales, et pourtant, rien ne semble changer outre mesure. La contestation se fait toujours de plus en plus forte, on découvre de plus en plus de squelettes dans le placard de ce premier ministre profiteur, et pourtant, il semble difficile pour le public de voir en lui un politicien corrompu. Tout au plus, on le considère idiot. Mais il faudra un jour que justice soit faite, et que la population canadienne prenne toute la mesure de ce premier ministre qui profite d’elle sans aucun remord.