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84 millions de dollars en moins de deux ans : Mckinsey tire les ficelles à Ottawa

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La controversée firme de consultants Mckinsey, qui avait fait les manchettes à l’automne pour son implication dans la gestion de la pandémie du gouvernement Legault – dont elle avait obtenu 6.6 millions de dollars – et dans celle du gouvernement français – dont elle avait reçu au moins 18 millions  – aurait apparemment vu son influence augmentée aussi à Ottawa, qui lui aurait payé 84 millions de dollars de contrats entre mars 2021 et novembre 2022.

L’influente firme basée à New-York ne cesse de créer la controverse et semble être derrière toutes les politiques les plus controversées des gouvernements occidentaux dans les dernières années, et ce, pour des salaires faramineux. Par exemple, les consultants embauchés par Québec en début de pandémie et pour organiser sa stratégie vaccinale étaient payés 35 000 $ par jour.

Cette fois-ci, c’est le Globe and Mail qui révèle que le gouvernement Trudeau ferait affaire avec la coûteuse firme depuis de nombreuses années, parfois sans appel d’offres, et que les dépenses qui lui sont attribuées ont littéralement explosées en comparaison avec les années Harper.

En effet, le gouvernement Trudeau aurait dépensé 30 fois plus que le gouvernement Harper pour ces services, faisant passer les dépenses de 2,2 millions en neuf ans à 66 millions en sept ans.

Outre les dépenses choquantes que cela représente, c’est aussi la nature même de ces consultations qui inquiète. En effet, la firme semble constamment impliquée dans les enjeux politiques les plus controversés.

Notamment, on indique que la compagnie privée aurait désormais un rôle central au sein du ministère de l’immigration, et qu’avec l’agence des services frontaliers, cela constituerait 44% du montant total dépensé par le gouvernement. Une situation qui ne plairait pas du tout aux fonctionnaires du ministère, qui dénoncent une intrusion du politique dans leurs activités et une opacité complète des opérations de Mckinsey.

« Ces gens, ces firmes, oublient l’intérêt général, ça ne les intéresse pas. Ils n’ont pas d’imputabilité », affirme par exemple des sources anonymes interrogées par Radio-Canada.

Dans des termes très flous, la mission de la firme au sein du ministère aurait été la « transformation » et la « modernisation » des systèmes d’immigration canadiens, et elle aurait effectué une dizaine de réunions avec des « présentations très génériques », selon ces mêmes sources interrogées par Radio-Canada.

De plus, un comité économique fédéral dirigé par Dominic Barton, le patron de Mckinsey, serait apparemment derrière l’augmentation drastique des seuils d’immigration par le gouvernement Trudeau dans les derniers mois.

Dès 2016, ce comité n’ayant que des considérations économiques en tête aurait poussé pour une augmentation sans précédent de l’immigration au Canada, et ce, malgré un désaccord ouvert avec John McCallum, ministre de l’immigration de l’époque.

Mais ça ne s’arrête pas là! Entre 2021 et 2022, la Défense nationale a elle aussi fait partie des organismes fédéraux ayant le plus eu recours à la firme, dans le but de « faire progresser l’évolution culturelle au moyen d’une analyse des intervenants », ou dans un autre contrat, pour « faire progresser l’évolution culturelle au moyen de l’élaboration d’un cadre de diversité, d’équité et d’inclusion ».

Si ces initiatives au sein de la défense nationale ont pour origine la controverse des inconduites sexuelles dans l’armée, la formulation des missions de Mckinsey déborde largement de ce cadre et emprunte beaucoup au champ lexical woke. On se rappellera d’ailleurs des dérives semblables au sud de la frontière, avec des publicités de l’armée américaine promouvant l’enrôlement de femmes lesbiennes, par exemple.

Bref, partout sur terre, Mckinsey semble tirer les ficelles des politiques les plus mondialistes, technocratiques, sanitaristes et wokes, et le Canada, comme le Québec, n’y échappe pas. La facture est non seulement élevée d’un point de vue budgétaire, mais l’est aussi d’un point de vue de l’acceptabilité sociale et alimente fortement le moulin du complotisme en cette ère de crise.

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