Éric Lanthier

Éric Lanthier est un chroniqueur politique et social qui s’intéressent aux questions qui touchent principalement le Québec et le Canada.

Éric Lanthier

Aux dernières élections fédérales, si Andrew Scheer avait eu l’aplomb qu’il a manifesté lors de son dernier discours en tant que chef, il aurait formé un gouvernement majoritaire. Ce n’est pas tant ses positions morales qui ont été la bête noire d’Andrew Scheer, ce sont bien plus ses tergiversations. Or, hier soir, son assurance et …

Si Andrew Scheer avait eu cet aplomb… Lire la suite »

Plusieurs analystes ont attribué, à tort, la défaite des conservateurs aux positions sociales qu’Andrew Scheer a émises. Pour ma part, je l’impute à ceux qui l’ont conseillé. Ce ne sont pas les positions du chef sortant qui ont dérangé l’électorat canadien en quête d’une alternative aux libéraux.

Donner un congé à tous les Québécois le deuxième vendredi du mois d’août valoriserait l’union des francophones et le leadership québécois en Amérique.

Le repositionnement des journaux régionaux est une bonne nouvelle, il freine la centralisation de l’information et distance le lecteur du dogme de la pensée unique.

Après trois décennies de vœux pieux, le projet de loi 61 prouve qu’il est grand temps de procéder à une réelle « réingénierie de l’État », bien commun exige.

Alors que la jeunesse québécoise aurait pu être en contact avec la terre, mettre en pratique des valeurs telles que l’altruisme ou le dépassement, Justin Trudeau les paye à ne rien faire.

Pendant qu’elle s’attaque à la suprématie du masculin dans la langue française, Valérie Plante manifeste peu d’intérêt à franciser la capitale de la Francophonie américaine.

En 2009, quelques mois après le début de la crise financière, les inventeurs et les professionnels qui s’étaient réunis au Salon international des inventions de Genève ont relancé cette expression, La crise est la mère de toutes les inventions. J’espère que la crise actuelle mettra en valeur l’innovation et l’entrepreneuriat québécois.

Règle générale, une crise comporte quatre phases. La première, la phase héroïque, où les leaders prennent en charge la situation avec courage et bienveillance. On se retrousse les manches, on attaque bravement le problème pour y remédier. Ensuite, vient la phase de la lune de miel. C’est là que l’on voit l’efficacité de ses mesures. Les choses bougent, on a confiance et tout le monde coopère. Or, vient un temps où la patience de tout un chacun est mise à rude épreuve, la lune de miel est terminée, et c’est la désillusion. C’est la troisième phase. Les plaintes affluent, et les critiques des partis de l’opposition se font entendre. Ceux-ci ont un choix à faire, répliquer pour construire et aider, ou contester en opportunistes. Enfin, la quatrième phase, c’est la reconstruction.