• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Budget Girard : la CAQ n’a jamais été de droite, mais bien à l’extrême-centre

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Mardi dernier, le ministre des Finances du Québec Eric Girard a présenté son deuxième budget, qui était axé sur l’environnement, la culture et les investissements dans les transports, l’éducation et la santé. La hausse des dépenses s’élève à 5% et il n’y aucune baisse d’impôts. Donc, c’est un budget dans la continuité.
Christian Dubé, François Legault et Éric Girard
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Mardi dernier, le ministre des Finances du Québec Eric Girard a présenté son deuxième budget, qui était axé sur l’environnement, la culture et les investissements dans les transports, l’éducation et la santé.  La hausse des dépenses s’élève à 5% et il n’y aucune baisse d’impôts. Donc, c’est un budget dans la continuité. 

Plusieurs ténors de la droite économique sont en furie contre le gouvernement Legault.  Par exemple, à l’émission Maurais Live, sur les ondes de Choi Radio X Québec, Dominic Maurais a dénoncé le fait qu’il n’y a pas de baisse du fardeau fiscal des Québécois dans cet exercice financier.  De plus, ce dernier et les auditeurs de la station dénoncent le caractère dépensier de ce gouvernement dirigé par François Legault. 

Je comprends sa frustration mais c’était prévisible, car le Québec est gouverné par un parti de l’extrême centre et non de droite.  Il faut se rappeler que François Legault est un ancien péquiste et de ce fait, un disciple du modèle québécois. Le premier ministre croit en un État fort et interventionniste.   Ceux qui pensaient que la CAQ était de droite sont vraiment mal informés.  

Lors des élections d’octobre 2018, les gens de droite ont massivement voté pour la CAQ afin de se débarrasser des libéraux.  Ils ont fait cela au lieu d’appuyer le SEUL parti de droite au Québec, le Parti conservateur du Québec d’Adrien Pouliot. Aux prochain scrutin,  les conservateurs vont avoir la chance de ne pas voter stratégique et appuyer les troupes de M. Pouliot.  En terminant, je suis d’accord avec Richard Martineau.  Ce dernier affirme que le Québécois moyen est un centriste et un modéré qui ne veut rien savoir des grandes révolutions.  C’est pour cela que les Québécois adorent François Legault. C’est un homme politique modéré sur le plan économique et qui exprime un nationalisme décomplexé.  Au Québec, les élections se gagnent au centre et la CAQ l’a bien compris. Elle demeure très populaire, malgré une minorité de droite qui exprime un fort mécontentement. 

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Une décennie dans le rouge

Nicolas Gagnon est le directeur pour le Québec de la Fédération canadienne des contribuables. Le ministre des Finances Eric Girard est en train d’enfoncer le

  • Nouvelles semblables

Vieillir en regardant la télévision avec la CAQ

Comment expliquer la situation actuelle sans pour autant décrier des mesures, poser des questions, et appliquer des solutions. Jamais un premier ministre au Québec n’aura eu un tel mandat. Nous avons donné nos votes à un parti qui voulait changer les choses, proposer de nouvelles idées et finalement entraîner le Québec avec lui dans son héritage culturel.

  • Autres articles de Simon Leduc

Le retour du clivage souverainiste

De 1960 à 2018, les débats politiques québécois ont été monopolisés par le déchirant combat envers les indépendantistes et les fédéralistes. Tous les autres enjeux,

Pierre Hugues Boisvenu appuie Jean Charest

Jean Charest peut compter sur plusieurs appuis importants auprès des conservateurs québécois, dont le sénateur Pierre Hugues Boisvenu. Le sénateur appuie l’ancien chef conservateur pour

Entrevue avec Adrien Pouliot

Il y a un an, Éric Duhaime était couronné chef du Parti conservateur du Québec. Sous sa gouverne, le PCQ est devenu une force politique