À la fin de septembre, le premier ministre Legault a mis en place un deuxième confinement : fermeture des bars, restaurants, gyms, musées, etc. Ce dernier nous demandait un effort de 28 jours afin de freiner la deuxième vague de la COVID-19. Après un mois, force est de constater que ce fut un échec. Le nombre de cas quotidien n’a pas baissé significativement, le nombre de morts et d’hospitalisations reste stable.
Alors, pourquoi le gouvernement a imposé un autre confinement ? Ce n’est pas pour combattre le virus, mais bien pour sauver notre médiocre système de santé. Jeff Fillion l’a bien dit cette semaine sur les ondes de Radio X. Le système de santé québécois est à l’agonie. Cela fait des années que c’est le cas, mais la pandémie actuelle prouve que ce système est à réformer. Il faut introduire le secteur privé afin d’aider et soutenir le système public qui est en fin de vie. Malheureusement, aucun parti politique ne propose une réforme dans ce domaine. Donc, à court terme, c’est le cul-de-sac.
Revenons sur le confinement. Étant donné que les restaurants ne sont pas des vecteurs de transmission du virus, on pouvait espérer que le gouvernement leur permettrait de rouvrir en novembre. Mais, ce n’est pas le cas. François Legault a annoncé hier que ces établissements vont demeurer fermés. C’est insensé comme décision.
Après le premier confinement, les restaurateurs ont mis en place des mesures sanitaires afin de pouvoir rouvrir. La grande majorité des restaurants a respecté les consignes du gouvernement. Malgré cela, ce dernier a ordonné la fermeture de cette industrie indéfiniment. Le gouvernement Legault est en train de détruire l’économie du Québec à cause de son dogmatisme. Les restaurateurs ne vont pas survivre à ce second confinement. Le premier ministre se fout totalement de ces derniers et des milliers d’employés qui vont perdre leurs emplois. Ce mépris de la part de la CAQ me dégoûte énormément.
Qu’est-ce que les partis d’opposition font dans ce dossier ? Rien du tout. Ils se cachent et laissent le gouvernement faire ce qu’il veut. Ce sont les restaurateurs qui en paient le prix.
En terminant, le Québec ne s’en va nulle part et il a besoin d’une autre formation politique qui va défendre ses intérêts. Dans la région de Québec, le mouvement conservateur semble vouloir s’organiser. Le nom d’Éric Duhaime circule pour devenir le prochain chef du Parti conservateur du Québec. Est-ce que ce parti deviendra une force politique d’opposition à la CAQ à droite du spectre politique ? Seul le temps nous le dira.