Il y a quelques jours, Adrien Pouliot a annoncé son départ de la chefferie du Parti conservateur du Québec (PCQ). Ce dernier veut acquérir une entreprise et je lui souhaite bonne chance dans son nouveau projet. Qui pourrait lui succéder à la tête du parti et qui serait en mesure de le faire entrer à l’Assemblée nationale ? Quelles sont les qualités que le prochain leader va devoir posséder afin de faire avancer le PCQ ? Allons voir cela de plus près.
Tout d’abord, le mouvement conservateur québécois a besoin d’une personnalité politique populiste avec un discours et une vision claire du conservatisme : liberté et responsabilité individuelle et le libéralisme classique. Cette personne devra utiliser efficacement les réseaux sociaux afin de faire passer son message directement à la population. Le prochain chef conservateur devra être combatif et ne pas avoir peur de critiquer et confronter les médias biaisés de gauche. Il devra aussi être connu du grand public.
Ensuite, sous le leadership d’Adrien Pouliot, le parti avait principalement un discours à saveur économique. Je crois qu’un petit virage vers le nationalisme serait bénéfique pour les conservateurs québécois. Le peuple québécois est émotif. Alors, seulement un discours économique n’est pas suffisant pour le séduire.
Il y a des noms qui vont circuler dans les prochains mois. Certains conservateurs libertariens voudraient voir Maxime Bernier se lancer dans la course. Je ne pense pas que ce dernier soit intéressé par la politique québécoise. Il va sûrement travailler pour se faire réélire en Beauce au niveau fédéral.
À mes yeux, Éric Duhaime serait la meilleure personne pour diriger la droite québécoise. Il défend avec passion ses idées et sa vision du conservatisme. Il est combatif et il n’a pas peur d’affronter l’élite gauchiste. En plus, il défend un certain discours nationaliste. Malheureusement, un saut en politique ne l’intéresse pas. Il l’a dit ce matin sur les ondes de Radio X à l’émission Maurais Live.
Également, Nicolas Gagnon de Québec Fier pourrait se lancer dans cette course. S’il décidait d’y aller il pourrait compter sur l’appui de Québec FIER qui est une des pages les plus populaires chez la base du PCQ. Ce dernier est un libertarien identitaire et s’il devient chef, le PCQ pourrait faire un virage vers le type de conservatisme, une espèce de Maxime Bernier à la sauce nationaliste pro-Québec.
En terminant, le PCQ doit faire élire des députés lors des prochaines élections générales afin de donner une voie la droite québécoise. Qui sera le nouveau chef de ce parti ? Sera-t-il en mesure de réussir cet exploit ? Seul le temps nous le dira.