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De plus en plus d’ablations des seins pour des adolescentes transgenres au Canada

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Traduit de l’anglais. Article de Sharon Kirkey publié le 29 septembre 2023 sur le site du National Post.

Alors que les tensions augmentent sur les soins médicaux des enfants transgenres, une nouvelle analyse montre que des centaines d’adolescents au Canada ont subi une « chirurgie supérieure » de la femme à l’homme – des mastectomies doubles – au cours des cinq dernières années.

Les hospitalisations et les visites en chirurgie de jour pour les mastectomies bilatérales pour la chirurgie de réassignation de genre ont fortement augmenté, passant de 536 en 2018-19, à 985 pour l’exercice 2022-23, selon les données compilées pour National Post par l’Institut canadien d’information sur la santé.

Sur les 4 071 visites au total impliquant des mastectomies ou des réductions mammaires d’affirmation de genre signalées depuis 2018, 602 concernaient des jeunes de 18 ans et moins.

Parmi ceux-ci, 303 concernaient des adolescents de 17 ans et moins. L’âge le plus jeune était de 14 ans.

Les chiffres ne racontent qu’une partie de l’histoire. Les données de l’ICIS excluent les hôpitaux québécois ainsi que les chirurgies effectuées dans des cliniques privées comme la McLean Clinic à Mississauga, qui décrit ses chirurgiens comme des « pionniers de l’industrie » pour la chirurgie de haut niveau – mastectomies et réductions mammaires chez les personnes assignées à un sexe féminin à la naissance, et augmentation mammaire pour les personnes nées de sexe masculin en transition vers le sexe féminin.

Un spécialiste des questions de santé des transsexuels a déclaré que, lors des demandes de financement auprès de l’OHIP pour les personnes souhaitant subir une chirurgie du haut, « 50 à 70 % d’entre elles s’adressent à McLean ».

La chirurgie mammaire de la femme à l’homme consiste à enlever les seins pour obtenir un torse plus plat et plus masculin, afin de mieux aligner le corps physique de la personne sur son identité de genre et de réduire la dysphorie de genre, définie comme la détresse persistante qui peut accompagner l’incongruité entre le genre auquel on s’identifie et le genre auquel on a été assigné à la naissance.

S’il ne s’agissait que de permettre aux enfants de porter ce qu’ils veulent, de dire ce qu’ils veulent et d’être appelés par le nom qu’ils veulent et que cela s’arrêtait là, qui s’en soucierait ?

Mais des inquiétudes ont été soulevées quant à l’intervention chirurgicale permanente qui modifie le corps des adolescents, alors qu’il existe des incertitudes quant aux effets à long terme sur la santé, à la possibilité de regrets et à la question de savoir si l’identité transgenre durera toute la vie.

La semaine dernière, des milliers de personnes se sont rassemblées dans des villes de tout le pays pour protester en duel contre les politiques d’égalité des sexes dans les écoles. Au début du mois, les délégués à la convention politique du parti conservateur fédéral ont voté à 69 % en faveur de l’interdiction des « interventions médicales ou chirurgicales qui modifient la vie » des mineurs de moins de 18 ans pour traiter la confusion ou la dysphorie de genre.

La Suède, premier pays au monde à avoir autorisé les transitions de genre légales en 1972, a commencé l’année dernière à limiter les mastectomies pour les adolescentes à des fins de recherche. « L’état incertain des connaissances incite à la prudence », a déclaré le directeur de l’Office national suédois de la santé et du bien-être dans un communiqué rapporté par l’AFP.

La prise en charge publique des opérations chirurgicales varie d’une province à l’autre. La plupart d’entre elles couvrent le coût de la mastectomie elle-même, mais pas les milliers de dollars ou plus de frais supplémentaires pour le « remodelage de la poitrine », c’est-à-dire les procédures de liposuccion visant à donner au corps une apparence plus sculptée et masculine.

L’augmentation du nombre d’interventions chirurgicales reflète une évolution spectaculaire du rapport de masculinité des enfants et des adolescents orientés vers les cliniques spécialisées dans l’identité de genre à travers le pays, qui sont passés d’une prédominance de jeunes garçons à des enfants nés de sexe féminin.

Une étude portant sur 174 enfants et adolescents trans et non binaires orientés vers dix cliniques d’identité sexuelle au Canada a révélé que 34 % des enfants assignés à un sexe féminin à la naissance ont été orientés vers une chirurgie du haut. La plupart d’entre eux avaient 15 ou 16 ans au moment de la consultation.

Le ministère de la santé de l’Ontario a refusé de répondre lorsqu’on lui a demandé le nombre d’approbations de l’OHIP pour des mastectomies d’affirmation de genre dans l’année la plus récente disponible, y compris la proportion de jeunes. La clinique McLean a déclaré que ses chirurgiens n’étaient pas en mesure de répondre à une demande d’interview.

Selon l’ICIS, sur les 536 visites à l’hôpital pour des mastectomies de réassignation transgenre en 2018-19, 76, soit 14 %, concernaient des personnes âgées de 18 ans et moins.

Ce groupe d’âge représentait 18 % des visites pour des mastectomies (174 sur 991) déclarées pour l’exercice 2021-22, et 14 % des visites (135 sur 985) en 2022-23.

Le pourcentage a baissé l’année dernière, les hôpitaux étant aux prises avec des retards chirurgicaux dus à la pandémie. « Mais les cliniques privées ont continué à les faire passer en masse », a déclaré un médecin familier de la médecine transgenre qui a requis l’anonymat par crainte de répercussions professionnelles.

« Le fait qu’on ne puisse pas obtenir les chiffres des cliniques privées…. C’est très secret », a déclaré le médecin. « Elles continuent de facturer l’Assurance maladie de l’Ontario. Il s’agit de l’argent des contribuables. Ces informations devraient être accessibles au public. Nous devons voir ces chiffres et poser des questions », a ajouté le médecin.

[…]

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