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Déchets nucléaires japonais rejetés dans l’océan : la Chine pousse le bouchon très très loin

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Ce sont des scènes surréalistes : on voit des Chinois se battre dans des magasins pour acheter des sacs de sel de mer ou des fruits de mer, car ils appréhendent le contrecoup du vidage des cuves d’eau contaminée à la centrale de Fukushima au Japon. Comment expliquer de telles scènes? Et pourquoi le Parti communiste chinois devrait regarder dans sa cour avant de blâmer le Japon? Explications.

On a dit du marché chinois qu’il était le plus grand au monde. Que de vendre en Chine, c’est avoir un bassin potentiel de centaines de millions de consommateurs. Et pourtant. À chaque fois que le parti semble avoir un pays en grippe, ce qui arrive régulièrement, les produits originaires de ce pays sont boycottés, voire détruits par une partie de la population fanatisée par les médias du régime.

Parlez-en aux Suédois de H&M ou encore aux producteurs de saumons norvégiens. La Chine est un super marché jusqu’à ce que vos parts de marché soient détruites pour des raisons politiques ou volées par des compétiteurs nationaux qui auront pris le temps de voler vos brevets. C’est pour cette raison notamment qu’il est de plus en plus déconseillé de faire affaire en Chine. Il y a des pays maintenant qui vous respectera davantage et qui offrira une plus grande stabilité politique.

Mais pour en revenir à Fukushima, des centaines de cuves sont remplies à plus 97% de leurs capacités. Elles contiennent de l’eau ayant servi à refroidir le réacteur détruit de la centrale. Celle-ci est évidemment radioactive, mais selon des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ainsi que des indépendants sud-coréens, cette eau qui est traitée depuis des années, et filtrée à de nombreuses reprises, peut être progressivement déversée dans l’océan.

Pourtant, malgré ces nouvelles tout de même encourageantes, le Parti communiste chinois voit dans cette problématique une nouvelle opportunité de s’attaquer à son rival de toujours, c’est-à-dire le Japon. Le Japon horripile la Chine depuis quelques années par son soutien direct et indirect à Taïwan, mais aussi pour ses nouvelles alliances en Asie pour contrer l’expansionnisme chinois.

On estime que le Japon relâchera dans l’océan 22 trillions de becquerels au cours de l’année. Pourtant, plusieurs centaines nucléaires en Chine ont relâché beaucoup plus. Certaines centrales allant jusqu’à 140 trillions dans les eaux à proximité de la Chine. Nous pourrions également parler du fait que l’eau en Chine est impropre à la consommation et à l’agriculture pour des centaines de millions de personnes.

Ce qui est dommage encore une fois, c’est que la Chine se présente comme une puissance écologiste et soit perçue comme telle par de puissants lobbys comme le Forum Économique Mondial. Ou encore par des médias financiers complices comme Bloomberg. Qui espère toujours inciter Wall Street à continuer d’investir en Chine malgré tout ce qu’on a appris et subi de la part de la Chine durant les dernières décennies.

La Chine a probablement le pire bilan environnemental de la planète, mais s’en sort comme toujours en se présentant comme un pays en voie de développement. Il faudra un jour demander des comptes à la Chine pour l’environnement, pendant que nous, les bons élèves, baissons notre niveau de vie malgré un bilan plus qu’excellent. Et aussi demander des dédommagements pour la pandémie de COVID-19 ainsi que le vol de brevets.

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