Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on reddit
Share on linkedin
  • partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

ENTREVUE EXCLUSIVE : Daniel Brisson se présentera à la chefferie du PCQ

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Q : Avez-vous de l’expérience en politique active?

Définitivement. Je m’implique activement en politique depuis 1987, à tous les paliers. Cela a commencé au municipal, à Ville de Vanier puis ensuite avec le PLC qui était à l’époque plus à droite que maintenant et je fût impliqué avec Paul Martin lors de la course à la chefferie contre Jean Chrétien. Quand M. Chrétien a gagné, j’ai quitté le PLC. Il y avait une bonne fracture au Canada à cette période dû à l’échec du Lac Meech; j’ai alors participé au rapport Allaire ainsi qu’à la commission Bélanger-Campeau en 1991. J’ai vu la naissance du Bloc Québécois sans toutefois y adhérer.

Après le référendum de 1995, j’ai pris une pause pour revenir avec le PCC en 2003 avec M. Harper et impliqué dans l’association de Charlesbourg par la suite. Puis candidat à un poste de conseiller municipal lors des élections municipales de Québec en 2005 avec Option Capitale. En 2006, après l’élection fédérale, je m’impliquais avec l’ADQ et fût très actif au congrès de Trois-Rivières entre autres sur le sujet de l’abolition des commissions scolaires et l’énergie.

À la suite de la démolition de l’ADQ, je me suis présenté comme candidat au provincial en 2012 pour le Parti conservateur du Québec renaissant avec Luc Harvey. Après l’élection, suivant la démission de M. Harvey, je me suis présenté à la course à la chefferie du Parti conservateur du Québec contre M. Pouliot en 2012-2013; je suis demeuré actif à différents niveaux pour le PCQ à chaque année que ce soit pour l’organisation de congrès ou de conseils généraux, support aux candidats lors des campagnes ou élaboration de propositions variées. Les secteurs de l’éducation, de l’énergie, des sciences et technologies m’intéressent plus particulièrement.

Résident de Québec bien au fait des enjeux de la ville, je fût candidat à la mairie de la ville de Québec en 2017 et candidat conseiller en 2018 pour l’Alliance Citoyenne de Québec dont je fût l’un des co-fondateurs; le parti est toujours actif.

Finalement, j’ai quitté le Parti conservateur du Canada pour rejoindre l’équipe du Parti populaire de Maxime Bernier avec qui je me suis présenté dans Louis-Hébert en 2019, un parti de convictions avec les valeurs de liberté, responsabilité, équité et respect.

Homme de convictions, j’ai toujours ainsi gardé un cap basé sur des principes et des valeurs au lieu d’opportunisme, aidant à défricher de nouveaux chemins.

Q : Vous travaillez dans quel domaine ?

Je travaille dans le domaine informatique professionnellement depuis plus de vingt-trois ans tout en ayant commencé à programmer dès 1983, en secondaire deux; j’étais dans l’une des rares écoles ayant un laboratoire informatique.

J’ai eu la chance de travailler dans tous les secteurs d’activités économiques ainsi

que dans différents ministères et organismes. J’ai fondé mon entreprise de consultant depuis 2018 en étant plus particulièrement spécialisé en assurance qualité et LEAN. Tout au long de ces années, j’ai ainsi pu constater les écarts et les enjeux très variables entre les différentes organisations.

Formé dès 2007 pour la virtualisation et pour le CLOUD ensuite ainsi que les approches modernes de développement, je suis bien au fait du marché, de ses défis économiques et organisationnels, tant dans le privé que dans le domaine public. Plus récemment, j’ai travaillé dans le réseau de la santé.

De plus, par mon implication comme vice-président de la Chambre économique Canada-Europe, j’ai pu être en contact avec les dirigeants et responsables de l’approche numérique unique au monde de l’Estonie; un modèle sérieusement à étudier et autres modèles. Je suis donc de près le Dossier santé Québec et l’identification numérique; plusieurs erreurs sont déjà commises dans le dossier d’identification numérique dont l’annonce prématurée du trois milliards de dépenses à ce sujet.

Q : Pourquoi vous avez décidé de vous lancer dans la course à la chefferie du PCQ?

L’annonce de la démission de M. Pouliot m’a surpris. Je ne m’y attendais pas le moins du monde. J’étais occupé à bien autre chose. Dès que nous avons pris contact la journée même, nous en avons discuté. Et le weekend, j’ai reçu des appuis sérieux, différent de la première fois en 2012. Puis il y a eu les annonces concernant Éric Duhaime : il a emmené une excellente visibilité pour le parti et il semblait couronné en partant.

J’ai vu les nouvelles règles de la chefferie et l’équipe s’est bâtie plus facilement que je ne l’aurais cru, des appuis solides. Beaucoup de sujets devront être abordés et des solutions, des sujets dont personne n’a encore parlé dans les médias, des idées novatrices qui feront certainement leur chemin. J’ai pu faire avancer certains sujets dans le programme actuel du parti ainsi qu’une vision de ce qu’il faut pour se préparer à l’étape ultime de cette course : préparer une élection provinciale pour 2022 avec tous les défis que cela comporte. J’ai l’équipe pour le faire, plusieurs idées, de l’expérience et encore beaucoup de volonté et d’énergie! Alors go! C’est parti!

Q : Au niveau idéologique, comment vous vous définissez ?

Résolument de droite pragmatique assumée (je ne crains pas de me faire traiter de conservateur), du GBS et libertarien mais pas utopiste; beaucoup plus intéressé par John Locke que la dérive hobbienne actuelle du gouvernemaman québécois. Et aussi humaniste : je crois en l’être humain plus qu’aux gros systèmes qui veulent les gérer absolument. Nous avons fait des progrès, parfois on recule mais je regarde et je travaille pour un futur plus équilibré.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Assistons-nous au grand retour des libéraux?

Il ne faut pas donner l’ours pour mort avant de l’avoir tué. Cet adage qui témoigne d’une sagesse populaire s’applique bien évidemment à la politique

  • Nouvelles semblables