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Institut Fraser : les mesures contre la pandémie de COVID-19 ont fait beaucoup de mal aux enfants pour rien

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Selon une étude de 21 pages de l’Institut Fraser, la fermeture des écoles et les mesures contre la pandémie de COVID-19 ont fait beaucoup de mal aux enfants pour rien. Ainsi, plusieurs chiffres de l’étude démontrent que les mesures ont probablement hypothéqué l’avenir d’une génération d’élèves du primaire et du secondaire.

Ainsi, pendant plusieurs mois de confinement qui se sont succédé, les enfants n’ont pu socialiser, apprendre avec des adultes devant eux, faire du sport et participer à des activités. Tout comme le reste de la population, ils ont été victimes de mesures mal ciblées, qui n’ont pas pris en compte le fait qu’ils sont peu représentés dans le nombre d’infectés. Le taux de mortalité pour la COVID-19 chez les moins de 18 ans est de 8 cas pour 10 000 infecté. Et les enfants furent les moins touchés de façon générale par le coronavirus.

Mais pour ces chiffres très faibles, les mesures furent drastiques. Les élèves et étudiants de tous les niveaux eurent l’obligation de suivre leurs cours en ligne. Les écoles furent fermées de 11 à 27 semaines selon les provinces. Avec très peu d’interactions en personne avec leurs pairs. Baissant considérablement la moyenne des cours comparativement aux années prépandémie.

Les résultats scolaires ont baissé entre 7 et 25% chez les élèves qui vécurent la pandémie comparée aux cohortes précédentes. Dans une étude américaine réalisée dans des conditions comparables, on affirme que la baisse soudaine des résultats scolaires fut la plus drastique des 50 dernières années. Et que cela se manifestera à long terme par une baisse des revenus et des réalisations pour les élèves victimes de l’enseignement en ligne.

De plus, les élèves furent marqués durablement dans leur bien être mental. L’étude démontre qu’aux États-Unis, le taux d’absentéisme sévère a augmenté de 25% durant la pandémie. Cette forme d’absentéisme est quand les élèves sont plus souvent absents que présents à l’école.

Le plus dramatique cependant demeure la santé mentale des enfants. Alors que les personnes âgées de plus de 65 ans étaient les plus à risque, elles ont eu le taux de détresse psychologique le plus faible à 35%. Alors qu’on parle de 64% chez les moins de 18 ans. 18% d’entre eux ont eu des idées suicidaires.

Une étude de l’Université de Calgary affirme que 22% en plus de cas de tentatives de suicide furent traitées par les urgences. Le Dr Freedman affirme que les tentatives de suicide étaient très faibles chez les enfants, mais que cela augmenta de façon dramatique pendant la pandémie.

Sur le plan économique, on estime que les écoles ont perdu de 0.3 à 1.1 année scolaire. Ce qui réduira le nombre d’années moyennes de scolarité par élèves, augmentera les inégalités entre les garçons et les filles, les groupes ethniques et discriminera davantage les élèves handicapés. Le bilan financier pourrait être à long terme des pertes de trillions de dollars.

Selon Mme Paige MacFerson, directrice associée de la politique de l’éducation à l’Institut Fraser et co-auteure de l’étude The Forgotten Demographic : Assessing the Possible Benefits and Serious Cost of COVID-19 School Closures on Canadian Children :

« Nous ne connaîtrons pas la totalité des dommages causés par les fermetures d’écoles avant un certain temps, mais ce qui est clair, c’est que les gouvernements n’ont pas utilisé les meilleures informations disponibles lorsqu’ils ont décidé de fermer des écoles et les élèves ont déjà souffert et continueront à en payer le prix ».

Pour lire l’étude c’est ici

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