Passons la mise en contexte. Le projet de loi C-21 est bon pour la déchiqueteuse, point final. Il s’agit d’une loi qui ne plaît qu’à des gens remplis de préjugés anti-armes avec lesquels il n’y a pas grand chose à faire.
Il existe une frange de la population canadienne pour qui tout ce qui est arme à feu = mal incarné. La chasse c’est méchant avec les animaux. Sinon, c’est une affaire de rednecks, d’hommes blancs, la droite, l’extrême-droite. Bref, si vous défendez vos droits vous êtes un raciste sexiste misogyne et blablabla. Sans oublier que dans ce discours s’accompagne le discours anticapitaliste immature puis tout le niaisage. Ce n’est pas sur ces gens que l’on va s’attarder.
Ceci dit, ce sont des votes et Trudeau compte bien en faire le plein avec sa loi. Il va pouvoir attaquer les conservateurs en les accusant à demi-mots de défendre les tueurs de masse. C’est le bon moment de casser du sucre sur tout ce qui est encore un peu traditionnel comme milieu dans ce wokistan.
Le problème des armes à feu, ce n’est pas les propriétaires légaux. Les fusillades à Montréal et Toronto, on sait très bien ce qu’il se passe. Il n’y a même pas besoin de faire un dessin. Vous le savez, Trudeau le sait, bref.
Pourtant, le gouvernement ne fait rien sur ce sujet.
C-21 n’est pas pour améliorer la sécurité mais pour gagner des élections.
Les grandes villes ont besoin d’une politique tough-on-crime qui va foutre en taule ferme toute personne qui se promène avec un glock sur lui. Tout ce qui est gang de rue, pimp, trafiquants doit être purgé de la société.
Mais que se passe-t-il ? Ah bien, est-il possible que les gens qui seraient visés par une telle politique ont des familles qui votent pour Trudeau ? Il est là le problème. Les gens dans l’entourage des criminels savent ce qui se passe. Mais vu qu’ils aiment ces personnes car c’est familial, ils ne veulent pas forcément une politique très dure.
Alors Justin est une bonne option pour satisfaire cet électorat.
D’un autre côté, on fait croire aux matantes apeurées que le gouvernement fait quelque chose pour la sécurité.
Gagnant-gagnant.
Une situation qui n’est pas sans rappelé la formule de Soljenitsine « Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons , et pourtant ils continuent à mentir ».
