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La « transition énergétique » se base sur des technologies qui n’existent pas encore, mais coûtera très cher aux citoyens

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Traduit de l’anglais. Article de Betsy McCaughey publié le 3 août 2023 sur le site du Toronto Sun.

Lorsque les hommes politiques se mettent au vert, en promettant de ne pas émettre de carbone, le public devrait voir rouge.

Nous voulons tous protéger l’environnement. Mais les politiciens de gauche font des promesses inconsidérées de « transition » vers les énergies renouvelables – éoliennes et solaires – en quelques années. Peu importe que le grand public se retrouve avec des factures d’électricité astronomiques, des pannes d’électricité, des voitures hors de prix et des licenciements dans de nombreux secteurs d’activité. Atteindre le nirvana vert selon le calendrier de la gauche sera un enfer pour les gens ordinaires.

Quelque 10 millions de New-Yorkais qui dépendent de Con Edison pour leur approvisionnement en électricité ont été prévenus la semaine dernière que leur facture d’électricité augmenterait de 9 % le mois prochain et pourrait doubler d’ici à 2025. Une facture de 70 dollars passera à plus de 140 dollars. C’est un comble. Cela pourrait vous empêcher d’allumer votre climatiseur ou votre sèche-linge.

Vous pouvez remercier les démocrates de l’État, notamment l’ancien gouverneur Andrew Cuomo et la gouverneure Kathy Hochul, qui se sont engagés à rendre Con Ed 100 % sans carbone et sans nucléaire. Cette transition ruineuse doit être payée par les consommateurs de Con Ed. C’est là que va une grande partie des 11 milliards de dollars d’augmentation des tarifs.

Pire encore, il faut s’attendre à d’autres hausses de tarifs et à des pannes d’électricité car, à New York, l’énergie éolienne et solaire ne produira pas assez d’électricité pour répondre aux besoins de la population, selon l’expert en énergie Daniel Turner, de l’organisation à but non lucratif Power the Future. Lorsque l’offre est inférieure à la demande, les prix augmentent.

Le titan de l’énergie Harold Hamm explique dans son livre révélateur et incontournable Game Changer : « Je ne suis pas contre les énergies renouvelables. Je suis contre le démantèlement du système actuel au profit d’un autre système qui n’existe pas encore ».

M. Hamm, fondateur et président de la société pétrolière Continental Resources, explique que la notion de « zéro net » est devenue l’un des mantras préférés de la gauche. Mais « il n’a aucune chance de fonctionner ».

L’erreur coûteuse commise par New York se répète dans d’autres États. La North American Electric Reliability Corporation, un groupe de normalisation certifié par le gouvernement, met en garde contre le fait que les combustibles fossiles sont retirés des réseaux électriques trop rapidement pour répondre aux besoins en électricité dans l’ensemble du pays.

L’Electric Power Research Institute, un groupe industriel, indique qu’il n’existe pas encore de technologie permettant de produire une quantité suffisante et fiable d’électricité sans carbone.

L’ambassadeur du président Joe Biden pour le climat, John Kerry, est cloué au pilori par la gauche pour avoir admis que « 50 % des réductions que nous devons opérer pour atteindre le niveau zéro … proviendront de technologies que nous ne possédons pas encore ».

Les hommes politiques prônent cavalièrement le « zéro net », en ignorant ces faits.

Selon le Pew Research Center, deux tiers des Américains souhaitent un mélange de sources d’énergie, tandis que moins d’un tiers d’entre eux pensent qu’il est important « d’amener les États-Unis à des émissions nettes de carbone nulles aussi rapidement que possible ».

À l’instar des démocrates new-yorkais, Joe Biden ne tient pas compte du bon sens de la majorité. Il promet de mettre fin à la production et à l’utilisation des combustibles fossiles. La semaine dernière, le ministère des transports de M. Biden a proposé une augmentation radicale des normes de consommation de carburant, les doublant en moins de dix ans. Le secrétaire au ministère des transports, Pete Buttigieg, s’est vanté que les nouvelles normes « signifient plus d’argent dans les poches des Américains » et plus de sécurité énergétique pour l’ensemble du pays.

C’est faux sur les deux points.

Ces normes de kilométrage extrêmes obligeront les constructeurs automobiles à passer à la fabrication de véhicules principalement électriques, privant ainsi les clients de choix et forçant les acheteurs à court d’argent à se contenter d’un vieux tacot au lieu d’une nouvelle voiture.

Les véhicules électriques coûtent environ 53 000 dollars.

L’idylle de Joe Biden avec les véhicules électriques est un cadeau pour la Chine. Selon Hamm, elle contrôle 85 % des métaux nécessaires à la fabrication des batteries des véhicules électriques.

La Chine inonde également l’Europe de VE bon marché et pourrait s’emparer de 20 % du marché européen des VE au cours des prochaines années. M. Hamm prédit que les États-Unis seront les prochains. Il n’est donc pas étonnant que les Travailleurs unis de l’automobile tardent à soutenir M. Biden.

[…]

La prochaine fois que vous voterez, évaluez le QI énergétique de chaque candidat. Évitez les idéologues qui se moquent éperdument de savoir si vous pouvez payer votre facture d’électricité, vous offrir une nouvelle voiture ou même conserver votre emploi. Il est possible de protéger l’environnement sans détruire le niveau de vie des Américains.

[…]

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