Les résidents du Québec sont officiellement soumis à un couvre-feu de 20 h à 5 h du matin jusqu’au 8 février au moins.
Bien que le gouvernement énumère quelques exceptions à ce couvre-feu, les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 1 000 à 6 000 dollars.
Samedi soir, des dizaines de vidéos de la police québécoise appliquant le couvre-feu ont été diffusées sur les médias sociaux.
« Alors que je promenais mes chiens, j’ai vu la police de Montréal arrêter une voiture pour avoir dépassé le couvre-feu de 20 heures », a tweeté Marie Oakes.
Dans une autre vidéo, on peut voir des voitures de police patrouiller dans les quartiers avec leurs sirènes hurlantes.
Samedi matin, le premier ministre François Legault a déclaré que l’imposition d’un couvre-feu était une décision difficile mais nécessaire pour limiter les risques de rassemblements sociaux « illégaux ».
« La principale raison du couvre-feu est d’empêcher les rassemblements, même les plus petits », a écrit François Legault dans un post sur les médias sociaux. « C’est l’addition de tous les petits manquements aux règles qui nourrit le virus ».
Les résidents du Québec n’ont pas tous respecté le couvre-feu. À Montréal, des dizaines de personnes ont participé à une manifestation contre les mesures restrictives du gouvernement. Bien qu’aucun manifestant n’ait été arrêté, la police a déclaré que 17 contraventions ont été distribuées.
Le Québec n’est pas la seule province à envisager cette mesure extrême. L’Ontario devrait annoncer des mesures plus restrictives la semaine prochaine, incluant peut-être un couvre-feu dans toute la province.
La semaine dernière, lorsque le premier ministre Ford a été interrogé sur la possibilité d’un couvre-feu, il a déclaré que « tout est sur la table ».
Un texte de TNC.news.