Fondé en 2004, le Parti conservateur du Canada est une coalition entre plusieurs mouvements idéologiques : les nationalistes québécois, les Red Tories, les libertariens et les conservateurs sociaux. Toutes ces factions ont leur place au sein du mouvement conservateur canadien. Je me définis comme un nationaliste québécois et je me situe au centre droit du spectre politique canadien. De ce fait, j’appuie Peter Mackay dans cette course. Mais, je vais me porter à la défense du candidat plus à droite de la course, Erin O’Toole.
Ce dernier est le candidat des libertariens et il obtient l’appui d’une partie des conservateurs sociaux. L’élu ontarien est de droite sur le plan économique, mais plutôt modéré sur le plan social. S’il devient chef du parti, il a déjà dit qu’il ne rouvrirait pas le débat sur l’avortement. Cependant, il permettrait à un député de présenter un projet de loi privé sur cette question. Cela a été la position de Stephen Harper quand il était au pouvoir et ce dernier n’a jamais touché à cette question délicate durant ses années à la tête du pays.
Peu importe qui gagnera la course, les médias de masse vont tenter de remettre à l’ordre du jour l’avortement afin de nuire aux conservateurs. Les salaires des journalistes (Radio-Canada et La Presse) sont payés par Justin Trudeau. Donc, ces derniers vont faire activement campagne contre le PCC. Il faut que le prochain chef soit CLAIR. Le débat sur l’avortement est clos. Pouvons-nous passer à autre chose ?
En terminant, malgré cela, les conservateurs sociaux font partie de la grande coalition conservatrice. Ils ont leur place au sein du parti. Ils peuvent promouvoir leurs idées à l’intérieur du PCC. Mais, le nouveau chef devra être clair et dire haut et fort que les questions sociales sont réglées.