Ces derniers jours, deux évènements fâcheux sont survenus, ayant en commun de mettre en danger l’intégrité du Canada. Manifestement, la géopolitique n’est vraiment pas le point fort de Justin Trudeau, pour changer du reste après tout. Quand ce ne sont pas ses tendances mondialistes et anti-souveraineté qui prennent le dessus, ce sont des alliances particulièrement douteuses, voire même explicitement dangereuses. Notre premier ministre exprimait tout récemment son désir pour une « grande réitialisation », un concept qui réfère à une forme de néo-communisme nébuleux où les citoyens sont dépossédés de toute propriété privée et ne peuvent qu’emprunter. Quoi qu’il en soit, nos libertés ne sont pas à vendre. Cela est dit.
Tout d’abord, le premier évènement concerne l’Inde, au prise avec des manifestations majeures d’agriculteurs. Ces manifestations, loin d’être périphériques, sont au contraire massives, elles ébranlent de façon significative le pays. Plus de 250 millions d’employés sont en grève, ce qui représente plus de 6 fois la démographie du Canada. Afin de réprimer le mouvement de contestation, l’État indien amalgame la révolte agricole et le sécessionnisme sikh. De cette façon, l’autorité publique pourra neutraliser la révolte en justifiant des intérêts de sécurité domestique.
Justin Trudeau n’a pas pu s’empêcher d’interférer dans les affaires indiennes afin de faire part de son inquiétude en la matière. Or, cette intervention contrevient aux normes des relations internationales, elle a très mal été perçue par l’Inde. Plus encore, Justin Trudeau est accusé de complicité avec le mouvement séparatiste sikh, de graves accusations qui équivalent avec une volonté de détruire l’Inde afin de former un État Khalistan souverain. L’Inde en est même à discuter de la légitimité du Canada, fondée sur le colonialisme envers les peuples amérindiens et canadien-français. Cette interférence est donc un dur coup pour la relation entre le Canada et l’Inde. Rappelons que l’Inde est une grande puissance en pleine croissance ; elle est appelée à prendre une place de plus en plus importante dans le monde.
Cependant, le pire demeure avec la Chine communiste. Tout récemment, nous apprenions que le Canada devait héberger des forces militaires chinoises, en partenariat avec le gouvernement canadien. Le projet a été annulé, au grand désarroi de Justin Trudeau, furieux de cet échec partenarial. Cette complicité avec la Chine communiste, ennemi premier du monde libre, relève d’une insouciance absolument gravissime. La Chine communiste mène une campagne de discrimination systémique contre la communauté ouighours à coup de stérilisation, de rééducation et d’extraction d’organes. Peut-être même un génocide est présentement en cours, seul l’avenir nous le dira. De plus, la Chine communiste nie catégoriquement la dignité de l’homme et son droit au bonheur, à la liberté et à l’égalité. Elle méprise la démocratie, l’État de droit et la diversité d’opinions. Ses valeurs sont intrinsèquement incompatibles avec notre façon de vivre.
Une chose ne peut pas être et ne pas être à la fois. Il s’agit du principe de non-contradiction en logique, un principe fondamental. En cherchant à s’allier avec la Chine communiste, Justin Trudeau corrompt notre civilisation et se porte en tant que complice d’un infâme régime communiste et impérialiste, ayant même des relents fascistes sachant son traitement des ouighours. Qui plus est, il bafoue les normes des relations internationales et interfère dans les heurts internes de l’Inde, ce qui n’a fait qu’empirer la relation Canada/Inde, déjà affaiblie par le désastreux voyage en 2018. L’Inde menace même d’appliquer la loi du talion et de prendre position pour les sécessionnistes québécois ; après tout, œil pour œil, dent pour dent. Sans ambigüité, remettre le Canada sur le droit chemin représente un chantier d’envergure ; la première étape consiste à élire un premier ministre qui ne soit pas un collaborateur hébété mais bien un patriote lucide.