Sans ambigüité, 2020 aura été une année désastreuse sur toute la ligne, à rayer bien fermement de notre calendrier. À moins d’être un illuminé qui voit dans la pandémie une révélation de la Déesse Gaïa, notre quotidien a radicalement changé pour le pire. Nos libertés fondamentales, qui sont les principes d’une vie digne, nous ont été arrachés. La propagande étatique, qui nous soumet à un climat anxiogène et paranoïaque, a roulé à plein régime. François Legault, en compagnie du clownesque Horacio Arruda, sermonne continuellement la population afin de masquer leur incompétence et un système de santé digne d’une république de banane. Cette mascarade serait presque drôle si elle était fictive. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Tout récemment, des données ahurissantes ont été dévoilées : plus de 97% des victimes avaient une comorbidité. En somme, cette donnée nous indique que la quasi-totalité des morts de la première vague sont des individus qui avaient déjà des problèmes de santé. En conséquences, les mesures sanitaires qui sont présentement effectives sont totalement illégitimes et injustifiées. Il est absolument inadmissible que de saboter le futur d’un peuple au nom d’un virus aussi insignifiant. Le gouvernement a usé de sa propagande afin de présenter la situation comme une pure apocalypse qui nous frappe ; à la lumière d’aujourd’hui, nous réalisons que tout cela était faux et mensonger.
Si François Legault était humble, alors il n’aurait qu’à revenir en arrière et s’excuser pour les désastres qu’il a commis. Après tout, l’excuse est déjà la première étape vers la rédemption. Car, il n’y a pas de doute, il faut l’imputer pour ses mesures liberticides et arbitraires. Cependant, ce n’est pas du tout ce qui se produit actuellement. Au contraire, sa démesure semble de plus en plus s’aggraver. Il mobilise les forces policières afin d’user de répression sur les citoyens innocents et exaspérés. Il limite la circulation et l’achalandage dans nos commerces, déjà en situation de grave précarité. Il continue de laisser les restaurants et les salles d’entrainement sous verrous, une décision antiscientifique sachant les éclosions inexistantes. Toutes ces mesures liberticides ont comme fondement le désir de contrôle.
Cependant, le point de rupture se trouve à la proscription de Noël. S’il y a bien quelque chose qui peut remonter le moral aux familles, c’est la chaleur et le réconfort du 25 décembre. Après une année aussi désastreuse, plus que jamais, nous avons besoin de ce type de remontant. Or, la démesure du gouvernement n’a pas de limites ; elle plombe nos traditions les plus enracinées et profondes, fanatisée par la pureté sanitaire et le risque zéro. Le gouvernement de François Legault doit donc comprendre une chose : il a le choix entre revenir en arrière et s’excuser, ou continuer dans sa trajectoire liberticide et arbitraire. La proscription de Noël est un point de non retour. Il y a une limite à sacrifier nos libertés et nos traditions fondamentales.
Les libertés de l’homme ne devraient être abolies que dans des situations extrêmement graves, comme dans le cadre d’une guerre qui menace la patrie. Or, ce virus n’a absolument rien à voir avec une guerre ; les données nous ont révélé qu’il vise précisément les individus avec une santé fragile. Des virus de ce type, il y en aura toujours ; il faut apprendre à vivre avec. Il faut embrasser la vie et aspirer à la croissance. Or, François Legault, muni des pleins pouvoirs de l’État, tient en tutelle le peuple et ses libertés. Notre air est vicié, nos mouvements sont restreints ; désormais, il œuvre à déraciner nos traditions inaliénables. La démesure rend aveugle ; pourtant, tout ce qui monte finit par redescendre.