En 2018, l’élection de la CAQ semblait être garante d’un vent d’espoir vers de nouveaux horizons. Alors que Philippe Couillard n’était plus qu’un sbire de Justin Trudeau, sermonnant continuellement les québécois quand l’occasion se présentait, François Legault incarnait au contraire un renouveau nationaliste qui allait mettre un frein au multiculturalisme radical. Ses positions identitaires ont joué pour beaucoup dans la vague bleue massive qui a déferlé sur la province. La CAQ a été plébiscité car elle incarnait une forme de protection de la nation québécoise. De plus, sa part adéquiste contenait potentiellement une réduction salutaire de l’État.
Aujourd’hui, le mirage caquiste a complètement volé en éclat. En effet, la crise sanitaire a été la cause d’une gestion absolument catastrophique et désastreuse. Au nom d’un virus très peu létal, les libertés fondamentales de la population ont été annihilées et continuent de l’être. Le premier ministre François Legault a perdu contact avec la réalité, obnubilé par les plein pouvoirs conférés l’état d’urgence. Soumettant la population à des mesures complètement incohérentes et liberticides, le remède est devenu une espèce de Frankenstein. En cherchant à freiner le virus, un monstre a été créé : l’extrémisme sanitaire.
Les directives auraient dû être claires dès le départ : le virus, comme tous les virus de ce type, est particulièrement dangereux pour les ainés et les physiologies précaires. Un individu en bonne santé n’aura généralement pas de problème. Or, la CAQ, aveuglée par les directives technocratiques radicales, s’est attaquée à l’ensemble de la population. Elle a instauré un climat de profonde paranoïa, de désespoir et de faillite. Elle a causé l’effondrement des PME, qui sont le cœur économique du Québec. Elle a causé un niveau de détresse psychologique jamais atteint dans notre histoire. Elle a causé un taux d’échec ahurissant chez notre jeunesse, qui a comme vocation de reprendre le flambeau une fois le temps venu. Elle nous lègue une dette insoluble et disproportionnée. En somme, son remède sera un champ de ruine. L’espérance a été dissoute dans un lourd climat anxiogène.
L’espoir qu’incarnait la CAQ s’est muté en une trahison à l’endroit du peuple québécois. Le ton moralisateur et paternaliste de François Legault est absolument insupportable et disgracieux. Aucun citoyen n’a voté pour endurer un tel supplice. Notre premier ministre, supposé protecteur de la nation québécoise, menace les traditions les plus vitales comme Noël, contenant une part de sacré qui est inaliénable pour les familles. Il sacrifie notre jeunesse et notre économie au nom d’un fanatisme sanitaire qui a perdu contact avec la réalité globale. Il instaure un pernicieux climat de délation, de méfiance et de crainte de la vie. En effet, même la vie est désormais objet de peur, ce qui relève d’une incroyable négation. Pas de doute, ce type d’environnement est profondément toxique. Il faudra impérativement s’en détacher.
La CAQ de François Legault se présentait comme le protecteur de la nation québécoise. Tout au contraire, ils ont changé leur fusil d’épaule et se sont érigés en tant que fossoyeur. Plutôt que de protéger les citoyens vulnérables, ils ont soumis la population entière à un confinement liberticide, anxiogène et incohérent. Alors que la SQDC roule à plein régime, les salles d’entrainement sont closes. La marijuana est accessible, tandis que l’exercice physique est proscrit. La soif du pouvoir a créé un monstre : un Frankenstein, ou l’extrémisme sanitaire. Qui plus est, François Legault cherche à justifier cette occupation à partir d’un ton moralisateur et geignard digne de celui de Philippe Couillard. Le message doit être absolument clair : aux prochaines élections, nous devons lui montrer la porte. Il a usurpé la confiance du peuple.
