Par Cosmin Dzsurdzsa
Il est clair que les médias traditionnels sont aveugles au radicalisme d’une part et obsédés par l’extrémisme d’autre part. Ils appliquent peu ou pas de critiques à leur couverture des manifestations de gauche, mais traitent un mouvement de Canadiens conservateurs comme des racistes qui ne devraient pas être les bienvenus dans la société polie.
Cela n’a jamais été aussi évident que dans la couverture médiatique du convoi populaire des camionneurs pour la liberté qui se dirige actuellement vers Ottawa.
Des journalistes et des chroniqueurs à l’esprit libéral sont sortis en masse pour dénigrer les dizaines de milliers de camionneurs qui s’opposent aux mandats de vaccination inadmissibles et aux érosions des libertés, les traitant de fanatiques, de méchants et même de terroristes nationaux.
Les comparaisons avec les émeutes du 6 janvier au Capitole des États-Unis ont été leur message favori pour susciter la peur, dans le cadre d’un effort visant à convaincre les Canadiens ordinaires de considérer leurs concitoyens comme des monstres.
Différents médias ont déployé ces calomnies les uns après les autres. Global News, CBC News, National Observer et le Toronto Star se sont tous lancés dans la même pirouette : diaboliser les camionneurs de convois et les Canadiens qui luttent pour les libertés en les considérant comme des ennemis de tous.
Et pourtant, lorsqu’il s’est agi des diverses manifestations d’inspiration gauchiste visant les infrastructures essentielles du Canada au cours des dernières années, le même genre de véhémence à l’égard des manifestants était inexistant.
Lorsqu’en 2020, des provocateurs d’extrême gauche bloquaient illégalement des routes et des ponts et mettaient le feu à des voies ferrées, les médias grand public ne les ont pas une seule fois comparés à des terroristes. De telles comparaisons auraient même été justifiées, puisque de nombreuses arrestations et accusations criminelles ont eu lieu alors que ces prétendues manifestations prenaient la nation en otage. Au lieu de cela, les rapports de la presse ont été poétiques sur la justice du mouvement, évitant toute inquiétude quant à la poursuite de la violence.
Les deux poids, deux mesures des médias grand public sont également visibles lors de la plus récente itération de manifestations de gauche visant le gazoduc BC LNG.
Par exemple, les journalistes de Global News ont écrit dans des reportages unilatéraux que les habitants d’Edmonton marchaient « en solidarité » contre le projet, tandis que les habitants de London étaient « en soutien » avec les soi-disant manifestants Wet’suwet’en.
Les camionneurs, les travailleurs et leurs partisans qui défendent leurs emplois et leurs libertés ne bénéficient pas de la même sympathie, mais sont plutôt qualifiés de « nationalistes blancs » ou d' »extrême droite ».
Quant à CBC News, le radiodiffuseur d’État s’est joint aux autres médias qui accusent le convoi de la liberté d’être des extrémistes.
Pendant ce temps, les hauts responsables de la CBC sont apparemment d’accord pour s’associer à l’anarchiste radical Franklin López pour produire un « documentaire d’opinion » unilatéral sur les pipelines de GNL de la Colombie-Britannique – soutenant les protestations qui ont conduit au sabotage de l’équipement et à l’immobilisation des travailleurs sans nourriture.
López a publié des vidéos telles que « Oil Pipelines Are Easy to Shut Down » et « How to Paralyze a Country », des vidéos qui se sont retrouvées sur des sites Web anarchistes extrémistes qui appellent à la violence et célèbrent les activités criminelles à travers le pays.
Le fait est que les allégations exagérées d’extrémisme concernant le convoi proviennent des médias eux-mêmes. Ces affirmations sont étayées par des militants anti-haine présentés comme des « experts » – des personnes dont la carrière est financée par la diffamation des Canadiens épris de liberté, qu’ils considèrent comme racistes et haineux.
Les médias traditionnels ont beau essayer de faire passer le convoi de la liberté pour un soulèvement radical et de dépeindre le Premier ministre Justin Trudeau comme une personnalité aux prises avec des extrémistes, le message ne passe pas. Partout dans le monde, les gens se rangent du côté du convoi.
Parmi les centaines de milliers de personnes qui soutiennent le mouvement de liberté du Canada, on trouve le milliardaire Elon Musk, le podcasteur Joe Rogan et l’acteur Rob Schneider. Et ce ne sont que ceux qui l’ont rendu public.
Bien que les médias essaieront probablement de gonfler quelques mauvais acteurs, il faut rappeler aux journalistes une chose encore une fois – ce que le député conservateur Pierre Poilievre a exprimé si succinctement jeudi matin – que ces camionneurs « vous ont tous maintenus en vie au cours des deux dernières années en remplissant vos étagères d’épicerie avec la nourriture que vous mangez et en remplissant vos maisons avec les produits dont vous dépendez. »
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