Difficile de croire qu’en 2020, en Occident, un évènement aussi abominable a pu se produire. Un professeur français, enseignant d’histoire, a été décapité par un infâme islamiste radicalisé, allant jusqu’à lui arracher la tête. La cause de cet acte ignoble : une caricature du prophète Mahomet. En effet, lors d’une activité pédagogique sur la liberté d’expression, le professeur en question a voulu montrer que la liberté d’expression est universelle, et qu’elle peut aller jusqu’à caricaturer des figures divines, allant du christianisme à l’islam, en passant par le judaïsme.
La France, terreau des lumières, est un modèle en la matière. La liberté d’expression est fondamentale. Cela se traduit notamment par la grande présence des intellectuels sur la scène publique mais aussi par les débats médiatiques, où deux figures totalement opposées peuvent librement s’affronter sur le terrain des idées, quitter à dégager à une vive friction intellectuelle. Malheureusement, depuis déjà des années, la France est assiégée par la menace islamiste. Loin d’être un fantasme paranoïaque de l’extrême-droite, il s’agit tout au contraire d’une réalité politique absolument tragique et grave. La décapitation du professeur n’en est que la pointe de l’iceberg. La pression de la soumission pèse sur la République. Il suffit de penser à 2015, avec les attentats de Charlie hebdo et du Bataclan.
François Hollande, ancien Président de la république française, mentionnait une « partition du territoire ». Cette formule énigmatique signifie que des territoires nationaux ont cédé aux mains des islamistes radicaux, imposant des normes idéologiques qui vont à l’encontre même de l’essence de la république. Fondamentalement, cela signifie une fragmentation de la république, avec une logique de conquête. La tendance est extrêmement significative et inquiétante. Lorsqu’un professeur se fait décapiter par un barbare islamiste, ce n’est pas seulement la France qui pleure mais bien l’Occident entier, pétrifié face à l’ampleur d’une telle violence à l’endroit du corps professoral, dont la vocation consiste à transmettre les connaissances mais aussi à inculquer les mœurs nationales.
Une telle pratique nous ramène complètement dans une espèce de Moyen-âge, où l’obscurantisme frappe les hommes qui osent tourner en dérision les icônes divines. Le professeur assassiné est un homme des lumières, il a accompli son devoir et nous lui devons notre dévouement le plus profond et sincère. Sa mort est une injustice impardonnable qui n’aurait jamais dû avoir lieu. De tels actes barbares n’ont absolument pas leur place en Occident et sont le synonyme même d’une déclaration de guerre à l’endroit de la civilisation. Le Président Emmanuel Macron ne peut tergiverser et professer des vœux pieux. Il doit adopter une réponse drastique à la hauteur de la situation, d’une extrême fermeté. Ainsi en impose la situation, d’une gravité existentielle.
D’aucune façon, nous ne pouvons tolérer qu’un professeur se fasse décapiter et arracher la tête parce qu’il enseigne à ses jeunes élèves les vertus de la liberté d’expression. En terre des Lumières, la caricature de Mahomet n’est pas un blasphème. Si la barbarie islamiste en pense autrement, alors elle subira la justice des hommes. Aujourd’hui, l’Occident pleure la mort d’un brave professeur français, cruellement assassiné pour avoir œuvré à l’éducation républicaine de jeunes patriotes. La France ne doit pas se soumettre à l’islamisme radical, peu importe ce qu’il en coute. Cette soumission, théorisée notamment par Michel Houellebecq et bien d’autres, contient malheureusement une part de réalité tragique. Comme le dit l’intellectuel Pascal Bruckner, cette forme de barbarie est une déclaration de guerre à l’endroit de la France. Si tel est le cas, alors il faut riposter adéquatement. Du Québec et du Canada, nous apportons notre soutien total à la France et sa lutte contre l’islamisme radical.