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Trudeau ou l’art de se tirer dans le pied avec les GAFAM

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Ce qui était une menace est maintenant devenu la réalité : le contenu des médias est progressivement bloqué par Facebook. Les grands médias, comme les locaux, alternatifs ou encore étrangers. La « bonne intention » de la part du gouvernement Trudeau s’est retournée contre les honnêtes citoyens. Les libéraux doivent revenir sur leur projet de loi et vite. Voici pourquoi.

Ce n’est une nouveauté pour personne, mais les grands médias traversent une crise sans précédent dans l’histoire moderne. On blâme Meta (Facebook) et Google de se partager des revenus publicitaires jadis réservés aux médias. Or, ce n’est qu’une explication partielle à la crise.

Avant l’avènement des algorithmes et des préférences publicitaires, tout le monde était exposé au même contenu, même si cela ne le concernait pas. Par exemple, vous pouviez voir comme n’importe qui des publicités de pick-up, alors que vous n’avez même pas de voiture. Grâce aux publicités ciblées, qui sont basées sur votre historique de recherche, de navigation, d’interactions, de centaines de facteurs différents, il est désormais possible de vous offrir du contenu qui pourrait vous intéresser directement.

Vous l’avez sûrement déjà vécu : par exemple en faisant une recherche sur un site de forfaits dans le sud. Vous verrez par la suite sur Facebook des suggestions de publicités vendant des voyages à Cuba. Les entreprises qui achètent de la publicité préfèrent cibler des clients potentiels qu’une masse indifférenciée de gens. C’est normal, comment leur en vouloir?

De plus, les médias traditionnels n’ont toujours pas fait leur mea culpa par rapport aux années Trump et à la pandémie. La grogne d’une partie de la population est persistante, et personne ne s’est excusé dans les conseils d’administration de Quebecor par exemple. Pierre Karl Péladeau a ainsi déprogrammé l’émission Le monde à l’envers après seulement une seule saison. Et Dany Turcotte avoue lui-même que Tout le monde en parle a fait son temps.

Les médias blâment les annonceurs, ou encore l’hostilité d’une partie du public. Mais est-ce possible qu’ils aient une part de responsabilité dans la crise qui les touche? C’est toujours difficile de faire son autocritique, mais ils n’auront pas le choix un jour ou l’autre de se poser des questions douloureuses. Les médias au Québec ont harcelé la population pendant des années avec des opinions biaisées, que ça soit sur Donald Trump, les « touristatas », les « covidiots », les « complotistes » et « l’extrême droite ». Mais rien n’a été fait pour s’excuser et essayer de réparer les pots cassés.

On peut aussi dire que rien n’est fait pour innover. La télévision québécoise est toujours aussi navrante avec ses cliques de vedettes qui s’invitent entre elles à leurs émissions. Ou bien ils ne se cachent même plus de faire de la propagande. Pénélope McQuade elle-même dit que le mandat de son émission est d’être « progressiste ». Pour après se victimiser qu’elle fasse des mécontents.

Le pire, c’est probablement le fait que le gouvernement canadien, qui a de grands principes sur le papier, n’est pas conséquent avec sa pensée. Il continue d’acheter des annonces sur Google et Facebook, et Trudeau fait de la publicité gratuite pour des films américains qui n’ont pas besoin de lui.

Au final, c’est tout le monde qui paie pour cette fausse « bonne idée » des libéraux. Vous, qui fréquentez Facebook, car vous serez moins bien informés. Et nous par exemple qui ne demandons pas d’argent à Facebook ni Google, mais qui sommes bloqués progressivement malgré tout. Tout ça pour quelques grands journaux ou stations de télévision qui sont incapables de faire leur mea culpa et d’innover. Ne vous inquiétez pas pour Radio-Canada, TVA ou La Presse. Ils auront leur chèque.

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