S’il y a bien quelque chose que l’histoire nous enseigne, c’est que les grands dirigeants politiques se révèlent spécialement en temps de crise. En effet, c’est une chose que d’exercer une gestion routinière d’un territoire et d’une administration publique. En revanche, le fait de braver une redoutable tempête est d’une toute autre nature. Nous pourrions même dire que c’est au travers des zones de turbulence que survient la véritable politique, celle qui concerne la survie du peuple et qui lui assure des lendemains viables. Ainsi, les crises majeures ont comme conséquence particulière de mettre en lumière la force de caractère du chef d’État.
Dans le cas de notre premier ministre du Québec, François Legault, la révélation est spectaculaire. Nous avons affaire à un homme franchement terre à terre, réaliste, au service de tous les québécois, qui réussit à tisser un lien de confiance et à souder la population au service d’un enjeu commun. Ce lien de confiance se quantifie jusqu’à 95%, ce qui représente une unité nationale absolument remarquable. En cette période profondément dramatique où la vie de nos concitoyens est continuellement à risque, le peuple québécois se tourne avec espoir vers le chef d’État, garant du destin de la collectivité.
Tous ensemble, nous bravons la tempête, guidés par la volonté du capitaine. Cependant, cette traversée n’est pas sans compromis. En effet, nos libertés de citoyens sont de plus en plus restreintes. Que ce soit en terme de loisirs, d’activités économiques ou de relations sociales, notre routine est complètement bouleversée par la crise. Cette situation passagère est difficile pour le moral, elle rompt avec nos habitudes bien ancrées. Cependant, cette atteinte à la liberté permet essentiellement de sauver des vies. En effet, c’est pour la santé de nos concitoyens, notamment les plus vulnérables, que nous effectuons ces sacrifices.
En ce sens, les politiques actuelles de François Legault ont comme finalité de protéger la vie des québécois. Ultimement, l’intention principale est de minimiser les pertes en terme de vie humaine. Après tout, l’existence humaine est composée de moments tragiques où il faut prendre des décisions déchirantes, afin d’éviter un scénario qui pourrait être encore pire. D’où la réduction temporaire de nos libertés fondamentales. Heureusement, François Legault n’est pas seulement un humaniste, attaché à la valeur intrinsèque de la vie humaine ; il est également un homme pragmatique. Son équipe économique, déjà à la tâche, s’assure d’être en mesure de répondre aux dommages économiques qui seront encourus par la crise.
Humaniste et pragmatique, telles pourraient être deux qualités fondamentales qui caractérisent le premier ministre du Québec. Le peuple québécois, inquiet de la pandémie mondiale, se sent essentiellement rassuré par la droiture et la prise en contrôle de François Legault. Sans pour autant tendre vers la vocation dictatoriale, l’homme d’État doit faire preuve de fermeté lorsque vient le temps de protéger son peuple. Certains en sont tout simplement incapable, en l’occurrence le pauvre Justin Trudeau. Pourtant, l’usage de la force est quelquefois nécessaire, surtout en temps de crise. Il s’agit d’un privilège de l’État, à utiliser lorsque la situation l’impose. Après tout, la politique n’est pas qu’histoire de symboles et d’images. Elle est essentiellement un rapport de puissance.
En conclusion, François Legault incarne parfaitement le côté tragique de la politique. Même lorsque la pression est particulièrement élevée, son sens du devoir ne faiblit jamais. En temps de crise, le peuple, uni à travers une volonté commune, se tourne vers le chef d’État et lui accorde sa confiance. La liberté se voit partiellement restreinte afin d’accomplir une finalité suprême, c’est à dire la pérennité du peuple québécois. En somme, François Legault incarne le sauveur qui connecte avec l’esprit du peuple québécois ; à la fois ses espérances mais aussi sa puissance et son potentiel de croissance. L’histoire s’inscrit sous nos yeux, pour le meilleur et pour le pire.