La tendance à la censure, désormais systématique dans les universités canadiennes, continue de causer des ravages au quotidien. Pour ceux qui croient que le phénomène est circonscrit dans les lieux comme l’UQAM et Concordia, détrompez-vous ; même les universités les plus renommées comme McGill n’y échappent pas. Les groupuscules radicaux sont omniprésents, y compris dans les institutions dites prestigieuses.
Cette fois-ci, la cible est un professeur émérite, Philip Carl Salzman. Pourtant, comme à l’habitude, son profil n’a absolument rien à voir avec une forme d’extrémisme. Ses positions tout à fait légitimes et posées, se qualifiant comme une incarnation du « libéralisme classique », ont eu le culot d’irriter l’ultra-sensibilité de militants revendicateurs. Conséquemment, il faut le faire taire par l’intimidation et la diffamation.
Heureusement, Monsieur Salzman n’est pas un pleutre qui se couche comme un tapis lorsque survient l’inquisition idéologique. Tout au contraire, il affirme très justement que cette source de radicalisation provient de professeurs d’extrême-gauche qui endoctrinent impunément les élèves. La doctrine des censeurs n’est pas l’immaculée conception ; elle a été transmise par des professeurs. Elle a été professée à partir de concepts et de livres. Les censeurs ont donc subi un endoctrinement de la part de professeur radicaux, le tout à partir de concepts sulfureux qui incitent à la censure. Or, ces professeurs en question enfreignent leur code déontologique ; ils ont le devoir de rester neutre au sein de l’apprentissage, ce qu’ils ne font manifestement pas.
Les universités sont donc au cœur d’un climat toxique, où des groupuscules radicaux contrôlent les idées publiques et décrètent celles qui sont légitimes et celles qui ne le sont pas. Qui plus est, ils n’hésitent pas à s’en prendre à des professeurs émérites, qui ont passé l’entièreté de leur vie à se vouer à la connaissance ; ces derniers devraient maintenant expier pour leurs idées hérétiques. Cette situation est très grave. Les groupuscules radicaux font preuve de terrorisme intellectuel ; à partir de coups d’éclat, ils cherchent à faire taire ceux qui ne pensent pas à partir de leur grille idéologique. Ils imposent leurs normes à partir d’une conquête de l’institution, en fonction d’une censure systématique.
Monsieur Salzman n’est pas seulement un libéral qui défend les droits fondamentaux de l’individu. Il est aussi un patriote qui promeut les valeurs occidentales de démocratie, d’égalité, et de liberté, se portant aussi critique de certains barbarismes. Également, il est contre l’immigration illégale et approuve les politiques de nationalisme civique du Québec.
En somme, M. Salzman est une simple incarnation du bon sens ; il n’y a absolument aucun élément extrémiste dans ses idées. Or, nous le voyons bien, même le simple bon sens est désormais proscrit par les groupuscules radicaux. Même si vous êtes un professeur avec une carrière universitaire brillante, vous n’échapperez pas à l’inquisition idéologique. La purge suit son cours, et ce bien sur au nom de la vertu et du Bien.
Face à cette situation inacceptable qui se déroule dans les universités, il faut donc se poser la question suivante : que faire ? Ces événements ne sont pas isolés ; la tendance est systématique. Les événements se multiplient, sans qu’aucune action sérieuse ne soit posée afin d’y remédier. Il est temps de prendre les choses en main. L’État doit adopter un projet de loi qui protège catégoriquement la liberté d’expression dans les institutions et qui neutralise toute tentative de censure, sous peine de définancement et de sanctions significatives. Les modalités exactes du projet de loi resteront à définir ; ce qui est clair pour le moment, c’est qu’il faut impérativement remédier à cette situation inacceptable. Les institutions du savoir n’ont pas à subir une telle croisade de la part de groupuscules radicaux.