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À la mi-janvier, les consulats chinois au Canada et dans le monde ont lancé un appel urgent. La Chine craignait que le nouveau coronavirus qui faisait rage à Wuhan soit si mortel et infectieux que ses infirmières et médecins seraient à court de matériel de sécurité selon une enquête de Global News.
Elle avait besoin d’équipements de protection individuelle comme les masques N95.
Et cela soulève de grandes inquiétudes sur plusieurs fronts, disent les critiques, y compris le député conservateur Erin O’Toole.
La Chine cachait manifestement l’ampleur d’une pandémie qui mettait le monde en danger tout en se procurant secrètement des d’équipements de protection individuelle à bas prix. Cette opération « subreptice » a laissé « le monde nu sans aucune réserve d’équipements de protection individuelle », a déclaré à Global News Jorge Guajardo, ancien ambassadeur du Mexique à Pékin.
Résultat : à partir de mars, après que COVID-19 ait fait le tour du monde, les pays qui ont fourni des masques à la Chine en janvier et février ont été contraints de se faire concurrence pour l’approvisionnement de la Chine.
Fin janvier, des sources dans les milieux industriels et militaires avertissaient les gouvernements occidentaux que la Chine semblait s’emparer secrètement de l’approvisionnement mondial en d’équipements de protection individuelle, ont déclaré O’Toole et Guajardo.
La Chine aurait fait usage d’agents sur le terrain dans plusieurs pays, notamment au Canada et aux États-Unis, pour acheter les réserves de matériel médical et les envoyer en Chine. L’opération aurait été menée sous le silence par Beijing.
Les mensonges de la Chine ont facilité la propagation du virus, et son rapatriement secret des équipements médicaux à travers le monde a rendu les pays vulnérables.
Étant au courant que les stocks de matériel médical disparaissaient rapidement, le gouvernement canadien a quand même approuvé l’envoi de plusieurs tonnes d’équipement vers la Chine.
Lisez l’enquête complète sur le site de Global News (en anglais)