La fin de semaine dernière, le Parti conservateur du Québec (PCQ) tenait son Conseil national virtuel. C’est dans cette optique que Québec Nouvelles a pu s’entretenir avec le chef du PCQ Adrien Pouliot.
Durant cette rencontre, les militants ont adopté deux résolutions importantes.
Tout d’abord, le PCQ veut qu’une commission d’enquête publique indépendante soit mise en place pour faire la lumière sur la gestion de crise de la pandémie du gouvernement Legault. « À mes yeux, le gouvernement caquiste a très mal géré la crise sanitaire, et ce, depuis le début. Par exemple, les CHSLD n’étaient pas prêts à affronter et combattre un tel virus. Il manquait de personnels et d’équipements (surtout des masques). De plus, des préposés travaillaient dans plusieurs établissements et en conséquence, la maladie s’est propagée partout », estime le chef de la droite québécoise en entrevue à QN. Ainsi, plus de 5000 personnes ont perdu la vie à cause de la négligence du gouvernement, estime M. Pouliot. C’est pour cela qu’une commission d’enquête indépendante est nécessaire. « Il faut enquêter sur la gestion de crise de la COVID-19 pour déterminer les lacunes gouvernementales afin de ne pas répéter les mêmes erreurs lors d’une future pandémie », raconte-t-il.
Ensuite, actuellement, l’urgence sanitaire est renouvelée automatiquement tous les dix jours. Les troupes conservatrices estiment que les parlementaires devraient avoir leurs mots à dire là-dessus. « Nous croyons qu’un débat parlementaire est nécessaire sur le fait de renouveler ou non l’urgence sanitaire. Ce n’est pas normal que le gouvernement puisse faire cela sans débat. Ce n’est pas comme cela que fonctionne une démocratie en santé », martèle-t-il.
Subséquemment, le chef conservateur dénonce le fait que les partis d’opposition gardent le silence. « Ils n’osent pas critiquer le gouvernement dans sa mauvaise gestion de la crise. Ils ont surement peur d’être traités de complotistes par les médias de masse », mentionne M. Pouliot. Selon ce dernier, les électeurs de droite sont insatisfaits du travail de la CAQ et ils recherchent une solution de rechange. « Nous voulons devenir une alternative de droite afin de rassembler cet électorat. Nous avons travaillé très fort pour devenir une force politique conservatrice qui va combattre le consensus de centre gauche qui est représenté par les 125 élus à Québec », conclut-il.