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INGÉRENCE ÉTRANGÈRE : Un autre ancien officier de la GRC présumé avoir travaillé pour le compte de la Chine

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Traduit de l’anglais. Article de Alex Dhaliwal publié le 25 juillet 2023 sur le site de Rebel News.

Bien que peu de détails sur l’affaire aient été rendus publics, Kenneth Ingram Marsh a été désigné comme co-conspirateur dans les allégations, au même titre que l’ancien policier William « Bill » Majcher.

Selon un porte-parole de la GRC, M. Majcher, âgé de 60 ans, aurait utilisé ses connaissances et son vaste réseau de contacts au Canada pour obtenir des renseignements ou des services au profit de la République populaire de Chine.

Vendredi, la police fédérale a affirmé que M. Majcher avait « contribué aux efforts du gouvernement chinois pour identifier et intimider une personne en dehors du cadre de la loi canadienne ».

L’ancien membre de la police montée fait face à deux chefs d’accusation pour violation de la loi sur la sécurité de l’information, mais ces chefs d’accusation n’ont pas encore été examinés par le tribunal.

Le nom de la cible présumée de l’opération d’intimidation n’est pas encore connu.

Lorsque Global News a posé des questions sur les accusations et l’implication supposée de Marsh, le caporal Tasha Adams a seulement confirmé que des accusations avaient été portées le 20 juillet concernant ce dossier. « Nous ne pouvons actuellement divulguer aucun détail concernant d’autres sujets ».

Cependant, Adams a confirmé vendredi qu’aucune des accusations n’était liée à des préoccupations concernant les élections fédérales de 2019 ou 2021 ou la politique.

Selon les mémoires de Marsh, il a travaillé avec Majcher à plusieurs reprises après leur départ de la GRC, le qualifiant d’ « ami de la police montée ».

Les allégations contre M. Majcher portent sur la période allant de 2014 à 2019. M. Majcher a pris sa retraite de la GRC en 2007, tandis que M. Marsh a pris la sienne en 1999.

Selon la page LinkedIn de Majcher, il a travaillé sur plusieurs enquêtes de blanchiment d’argent en tant qu’opérateur secret lorsqu’il était au service de la GRC. Il s’est installé à Hong Kong en 2006 pour saisir des opportunités dans le secteur privé.

Marsh, également connu sous le nom de Kim Marsh, a été commandant d’une unité internationale de lutte contre le crime organisé de la GRC au cours de sa carrière au sein de la Gendarmerie et travaille aujourd’hui comme enquêteur privé.

Global l’a contacté pour obtenir un commentaire sur l’affaire, mais il a refusé. « Je suis désolé, je ne peux pas vous parler. Vous devez comprendre que je ne peux pas parler. Je vous remercie ».

La GRC a lancé une enquête sur les « activités suspectes » de Majcher à l’automne 2021, sous la direction de l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN).

Les EISN sont des équipes multi-agences disséminées à travers le pays – parfois composées d’agents de la GRC, de membres de services de police provinciaux et municipaux et de représentants d’agences fédérales – qui enquêtent sur des affaires concernant la sécurité nationale, l’extrémisme et le terrorisme.

« Selon nous, ces deux actes visaient à contribuer aux efforts du gouvernement chinois pour identifier et intimider une personne », a déclaré l’inspecteur David Beaudoin, de l’EISN de la GRC.

En 2006, M. Majcher a commencé à travailler comme conseiller en évaluation des risques dans le secteur des banques d’investissement, avant de fonder en 2016 la société EMIDR, spécialisée dans les risques d’entreprise.

EMIDR se spécialise dans l’espionnage parrainé par l’État, la collecte de renseignements et le blanchiment d’argent, avec une spécialisation dans le recouvrement d’actifs.

En 2019, ABC a rapporté que l’ancien agent de la GRC travaillait sur le projet Dragon, une opération chinoise chargée de récupérer l’argent prétendument siphonné hors du pays de manière illégale.

Majcher s’est qualifié de « tueur à gages » pour les gouvernements et les entreprises afin de « récupérer ce qui leur revient de droit ». Dans le cadre du projet Dragon, il a travaillé pour une « entité » tierce associée à la police chinoise « sous une forme ou une autre ».

Marsh a collaboré avec son « ami de la police montée » à un « agréable coup de filet » visant à retrouver les avoirs d’un Canadien au Costa Rica et a reconnu que Majcher travaillait pour une société financière à Hong Kong.

Le mémoire de M. Marsh indique que lui et M. Majcher ont réalisé un autre « casse » ensemble en 2013, alors que le premier traquait des fonds passés en contrebande depuis la Libye par la famille de l’ancien dictateur, le général Mouammar Kadhafi.

« C’était le scénario parfait, car Majcher avait besoin d’un visa, ce que son associé en affaires faciliterait », a-t-il écrit.

« Sur place, Majcher serait ma deuxième paire d’yeux et d’oreilles ».

[…]

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