On se souvient de la scène. Des activistes décident de décapiter la statue au centre-ville de Montréal à l’effigie de John A. Macdonald. Alors que les politiciens disaient que la statue reviendrait, il est de plus en plus clair que ce ne sera pas le cas.
Le terrorisme et la violence l’ont emporté. L’ignorance aussi.
Macdonald était un suprématiste blanc. Voilà. C’est dit. Le premier premier ministre du Canada était un raciste. Ainsi, il est temps d’enlever toute trace de son existence dans l’espace public.
Pas question que les touristes puissent voir la figure d’un des hommes politiques les plus importants de ce pays !
La vérité sur les pensionnats
À la barre des accusations, John A (qui n’est plus là pour se défendre) est dos au mur pour l’ouverture des pensionnats autochtones. Il aurait procédé à un génocide. Rien de moins.
Savez-vous qu’avant la construction des pensionnats une grande famine a eu lieu chez les peuples autochtones des prairies ? Le parti libéral de l’époque ne voulait rien faire ! Les laisser mourir de faim.
C’est le parti conservateur de John A Macdonald qui a décidé d’ouvrir les pensionnats afin que cette situation ne se reproduise pas. Aurait-il mieux fallut laisser la famine faire son oeuvre ?
John A Macdonald avait les préjugés de son époque mais n’était pas le monstre que l’on dépeint.
Évidemment quand on parle de réconciliation, il faut lire ici vengeance pour ce qui est de la vérité, elle pourra attendre…