Le mois dernier, le Québec et l’Ontario ont mis en place des politiques de confinement et ont imposé la fermeture des écoles et des entreprises n’offrant pas de services essentiels. Ils ont fait cela pour freiner la propagation de la COVID-19. Les deux provinces n’ont pour le moment pas été submergées par le virus comme cela a été le cas en Italie et en Espagne.
En Suède, les autorités publiques ont décidé d’agir dans le sens contraire. Le gouvernement suédois n’a pas demandé à sa population de se confiner chez elle. Les écoles, les restaurants et les bars demeurent à ce jour ouverts malgré la pandémie. Le premier ministre du pays Stefan Lofven a dit que les Suédois sont des adultes responsables et qu’il ne fallait pas céder à la panique et aux rumeurs.
Jusqu’à aujourd’hui, 5000 Suédois ont été infestés par le virus et ce dernier a fait 300 victimes jusqu’ici. Malgré ce taux de fatalité légèrement plus élevé qu’au Québec, les dirigeants suédois estiment que leur approche fonctionne et qu’une politique plus drastique serait inutile.
Le Québec et la Suède utilisent des approches différentes pour affronter la pandémie. L’avenir nous dira laquelle aura été la plus efficace pour faire face à cette pandémie.