Le PCQ connaît un début de campagne exceptionnel. Attaquant le gouvernement sur tous les fronts et en proposant de nouvelles solutions, Éric Duhaime montre qu’il n’est pas l’homme de la pandémie mais un politicien habile en maîtrise des dossiers. L’élite politico-médiatique tremble devant lui. Une première attaque groupée a eu lieu hier avec la sortie victimaire de Marwah Rizqy relayé par l’ensemble de la presse.
Éric Duhaime a bien raison de refuser la politisation de l’intimidation. Il n’a pas accusé personne lorsque des poseurs de pancartes de son parti ont été agressés à l’arme blanche.
La droite économique menace les privilèges de l’élite turbo-subventionné du Québec qui vit aux dépends des contribuables forcés de payer par les impôts. Il est clair que Duhaime sera associé à l’extrémisme voir la violence alors qu’il s’agit d’une personne très humaine et sensible.
J’ai une proposition pour Éric Duhaime. Il y a beaucoup de fighters qui appuient le PCQ, il est temps d’aller en chercher un pour le présenter comme un futur ministre des sports. En plus d’être populaire dans la population, avoir un candidat capable de prendre et de donner des coups permettrait de viriliser l’ambiance au Québec.
Pourquoi ne pas aller chercher Dave Leduc ? Champion au Myanmar, militant pour la liberté vaccinale, il n’a pas la langue dans sa poche et s’intéresse à la politique. C’est de cela que le PCQ a besoin pour continuer de brasser la cage.
La meilleure défense est l’attaque. Le PCQ ne doit pas tomber dans le piège de la victimisation que les médias veulent lui tendre. Botter en touche ne suffira pas. Il est temps de capitaliser en disant que c’est assez le niaisage et les larmes de crocodile.
Voilà comment le PCQ sera capable d’aller piger des électeurs chez les abstentionnistes qui n’écoutent pas la politique à moins qu’elle soit divertissante. Donald Trump style. C’est un électorat dans lequel un nouveau parti peut faire des gains s’il se distingue et où les autres partis sont déjà éliminés. Pour aller chercher ces gens, il faut refuser la victimite et ne pas y aller dans les nuances. Le chef conservateur en sera-t-il capable ?