Jeudi lors de la conférence de presse quotidienne le directeur national de santé publique du Québec, le Dr Horacio Arruda a déclaré qu’il n’y aura pas de « confinement total » s’il y devait avoir une deuxième vague de COVID-19. En disant cela, il admet nécessairement que le premier confinement a fait plus de tort que de bien.
M. Arruda a déclaré jeudi que « Revenir à un confinement total, comme on l’a fait, ce n’est probablement pas quelque chose qui va se faire. […] On avait fermé des secteurs d’activité au Québec qui n’avaient jamais été fermés ailleurs » tel que rapporté par La Presse.
En disant cela, il a admis implicitement que le confinement n’aurait pas due l’avoir lieu du départ. En effet, si le confinement avait été un succès pour lutter contre la pandémie de Covid-19 nous répèterions l’exercice pour lutter contre une deuxième vague. Le fait que la santé publique québécoise refuse de répéter l’exercice est un aveu d’échec en soi.
Sans surprise, le Dr Arruda nous dit que le confinement aurait des « effets pervers », trop nombreux entre autres sur la santé mentale des Québécois. Cela était pourtant prévisible puisque car c’est exactement ce qui s’est passé en Chine et on le savait depuis février.
La récente sortie des chercheurs de l’Institut économique de Montréal contre une deuxième vague de confinement a très certainement influencé le gouvernement caquiste. À cause du confinement l’économie est en ruine, les gens seront plus malades psychologiquement et physiquement. C’est tout un aveu d’échec pour la santé publique du Québec. Est-ce qu’Horacio Arruda, qui a été nommé par le Parti libéral du Québec, faut-il le rappeler, est la bonne personne pour conseiller le gouvernement en lors de la prochaine pandémie ? La question se pose !