Après la Saint-Jean Baptiste et la fête du Canada, c’est désormais au tour des États-Unis d’Amérique que de célébrer leur nation. En l’occurrence, le 4 juillet symbolise l’Indépendance des américains, émancipés de la tutelle britannique depuis 1776. Fidèle à l’esprit de cette souveraineté, le Président Donald Trump a prononcé une allocution au Mont Rushmore, où se trouvent les sculptures de George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt, et Abraham Lincoln. Loin d’être un discours mielleux et consensuel, Donald Trump a lancé une véritable bombe politique : il a nommé le réel, et qualifié les ennemis de notre régime.
En effet, il est le premier chef d’État de l’Occident a avoir osé nommer les maux actuels à l’interne qui cherchent à renverser notre civilisation ; le « fascisme d’extrême-gauche ». Par fascisme, il ne faut pas spécifiquement voir le mouvement historique de Benito Mussolini en Italie. Il faut plutôt penser les caractéristiques du fascisme comme une idéologie qui utilise la violence physique, la censure, le terrorisme intellectuel, la discrimination et les pratiques extrajudiciaires. Les forces ultra-radicales de la gauche représentent adéquatement cette idéologie virulente, prêtes à utiliser tous les moyens à disposition afin de renverser l’ordre libéral en place, et ce en dépit des dommages collatéraux. Il s’agit d’une déclaration de guerre.
Leur pseudo-désir d’instaurer un havre de justice sociale repose en fait sur l’instauration d’une dystopie inévitablement totalitaire. Il suffit de le constater avec cette manie de vouloir détruire la totalité des statues et monuments nationaux, y compris les hommes abolitionnistes qui ont combattu les vices de l’esclavagisme. Le fascisme d’extrême gauche ne souhaite pas la justice, il aspire à purifier de fond en comble notre civilisation, afin de la réduire à un néant pur. Les pulsions nihilistes dominent l’appareil physiologique de ces militants fanatisés. Les lumières de la raison sont totalement éteintes ; seule subsiste la haine abyssale de l’Occident, incarnation absolue du Mal.
Le fascisme d’extrême-gauche lutte afin de dissoudre les forces policières, et ce supposément afin de lutter contre le racisme. Or, il ne faut se leurrer ; il ne s’agit que d’un grossier prétexte afin de prendre le pouvoir et d’instaurer leur domination sur la société. Le fascisme d’extrême-gauche souhaite instaurer ses propres milices publiques, d’où cette obscure volonté que de remplacer les forces policières traditionnelles. Alors que nos policiers sont les représentants charnels de l’État de droit, les milices d’extrême-gauche sont au contraire l’incarnation suprême de l’arbitraire idéologique. Ils ne tolèrent pas la diversité d’opinions et d’idées. Ils n’hésitent pas à user de répression afin d’éteindre toute divergence qui émerge. L’idéologie ne laisse aucune place à la justice.
Manifestement, Donald Trump vient de frapper lourdement en osant qualifier les ennemis internes de la civilisation occidentale. Hostile à la liberté d’expression, usage éhonté de la violence physique, discrimination systématique, volonté de purifier l’histoire nationale dans son entièreté et de faire table-rase… Le fascisme d’extrême-gauche se déploie dans la réalité, notamment aux États-Unis mais globalement en Occident. Ne nous laissons pas berner par leur grossière apparence de justiciers vertueux ; sur le fond, ils ont comme objectif premier d’annihiler l’essence même de l’Occident. Au gré de l’histoire, le totalitarisme évolue ; hier le communisme et le nazisme, aujourd’hui le fascisme d’extrême-gauche. Jamais, au grand jamais, nous ne sacrifierons notre liberté, et ce peu importe ce qu’il en coute. La liberté ne se négocie pas, elle est consubstantielle à une vie digne d’être vécue.