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L’OMS interdit à un fonctionnaire canadien de témoigner devant le comité de la santé

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L’OMS refuse d’honorer une convocation du fonctionnaire canadien Bruce Aylward à témoigner devant la commission de la santé de la Chambre des communes.

Selon le Blacklock’s Reporter, le refus de l’OMS est le dernier en date d’une série de refus de témoigner pour Aylward.

« Dès le premier jour, l’Organisation a agi pour répondre aussi rapidement que la science, les preuves et les rapports à l’OMS le permettaient », a écrit l’organisation dans une lettre à la commission.

Les critiques ont accusé Aylward de faire l’éloge de la Chine tout au long des premiers stades de la pandémie de coronavirus.

Le 25 février, Aylward a affirmé que la Chine avait « fait un travail énorme » et qu’elle avait « réussi » à gérer le virus.

Selon une étude de l’Université de Sherbrooke intitulée « WHO Global Response to COVID-19
Communicating Risk/Risky Communication », l’agence des Nations unies a fait l’éloge de la Chine à plusieurs reprises sans raison valable.

« Les actions de la Chine ont été louées à de multiples reprises par l’OMS sans contexte ni fondement scientifique », affirme l’étude.

« Dans ses rapports de situation, l’Organisation mondiale de la santé a identifié à tort l’évaluation mondiale des risques pendant trois jours d’affilée. Cela a créé une confusion ».

En avril, Aylward a ignoré une deuxième demande du comité pour témoigner sur la façon dont l’agence a traité le coronavirus.

Au lieu de se présenter en personne, l’OMS a envoyé un avocat à la place d’Aylward pour les informer qu’ils pouvaient envoyer des questions écrites à l’organisation de manière indirecte.

Au début de ce mois, Aylward s’était également défilé de son devoir de témoigner après avoir annulé sa comparution à la dernière minute.

Depuis le début de la pandémie, l’OMS n’a cessé de faire fi de sa réponse au coronavirus et s’est laissée mener par la Chine.

Dans un tweet daté du 14 janvier, l’OMS a répandu la fausse déclaration des responsables chinois selon laquelle il n’y avait pas de « transmission interhumaine », malgré les avertissements de Taïwan qui avait détecté le virus.

Aylward a également mis fin abruptement à une interview de la RTHK, la chaîne de télévision de Hong Kong, après qu’on lui ait demandé pourquoi Taïwan n’avait pas été admis dans l’organe de l’ONU en tant qu’État membre.

Dans une interview vidéo largement partagée avec la RTHK, Aylward ne répond pas aux questions répétées concernant l’adhésion de Taïwan à l’ONU.

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