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MALCOLM : Trudeau doit trouver le courage de condamner le Hamas

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Par Candice Malcolm

« Cette note est écrite au milieu d’une importante attaque de missiles en provenance de Gaza, alors veuillez pardonner ma brièveté. J’essaie de le faire sortir avant de devoir courir vers un autre endroit ».

C’est le courriel que j’ai reçu en début de semaine d’un collègue qui travaille en Israël. Ce pays a sombré dans une guerre civile contre le groupe insurrectionnel terroriste Hamas.

La guerre est horrible et, par nature, les deux camps font des choses terribles pour se défendre et arrêter leur ennemi. Des gens sont tués, des communautés sont détruites et des civils sont pris entre deux feux.

Cela étant dit, les deux camps de cette guerre ne sont pas équivalents.

D’un côté, Israël est une démocratie libérale qui tente d’assurer la paix, la stabilité et la liberté de ses citoyens. Mais peu importe les efforts qu’il déploie pour apaiser l’autre partie – par des négociations, des concessions, des transferts de terres, la bonne volonté et l’aide – il reste en guerre avec ses voisins. C’est parce que l’autre partie est contrôlée par le Hamas, une organisation terroriste dont les objectifs déclarés ont été décrits comme un génocide contre les Juifs.

L’ambiance en Israël est sombre, les médias sociaux regorgent de rapports de familles israéliennes (arabes et juives) qui se cachent, prient pour que la violence cesse et condamnent la guerre.

À Gaza, en revanche, l’ambiance est à la fête. Dans les vidéos publiées en ligne, on peut entendre des gens applaudir et crier « Allahu Akbar » pendant que des roquettes sont tirées sur des communautés israéliennes.

Alors qu’Israël cible les agents et les infrastructures terroristes, le Hamas implante intentionnellement ses bases militaires dans des zones civiles densément peuplées. Il tire des roquettes depuis des immeubles d’habitation et maintient son quartier général sous un hôpital.

Israël déploie des efforts considérables pour éviter les pertes civiles – il envoie des SMS et largue des tracts demandant aux civils de partir – malgré les efforts du Hamas pour créer un bouclier humain autour de ses agents.

Le Hamas, quant à lui, vise délibérément les civils juifs tout en mettant les Arabes en danger. Mon collègue a écrit un courriel depuis un abri anti-bombes parce que la stratégie du Hamas consiste à tirer des centaines de roquettes simultanément pour submerger le système de défense israélien Dôme de fer qui abat les roquettes avant qu’elles ne puissent toucher les immeubles d’habitation israéliens.

La plupart des victimes arabes de cette guerre sont des roquettes du Hamas qui sont mal tirées ou qui n’atteignent pas les quartiers juifs et atterrissent accidentellement sur des quartiers arabes, un fait crucial qui est souvent omis dans les reportages des médias.

Vous ne sauriez rien de tout cela en regardant la CBC ou en écoutant le gouvernement Trudeau.

Le ministre des Affaires étrangères du Premier ministre Justin Trudeau a publié une déclaration qui ne peut être décrite que comme équivoque. Elle se lit comme un communiqué de presse des conservateurs condamnant le Hamas, suivi d’une déclaration du NPD diabolisant Israël, le tout agrafé ensemble.

Le gouvernement Trudeau ne fait pas preuve d’un quelconque leadership, il parle des deux côtés de la bouche et évite de prendre parti.

Alors que Trudeau n’a pas le courage de condamner l’agression terroriste, le radiodiffuseur public du Canada va encore plus loin dans la promotion d’un récit anti-israélien.

Un reportage de la chaîne CBC National a perpétué un mensonge en affirmant qu’Israël était l’agresseur et que le Hamas ne faisait que riposter par des tirs de roquettes en état de légitime défense. Cela inverse la chronologie, puisque le Hamas a commencé à tirer des centaines de roquettes sur Israël 24 heures avant qu’Israël ne riposte.

De même, les correspondants de la CBC ont été surpris en train de répéter les arguments des terroristes.

Un journaliste a qualifié Gaza de « prison à ciel ouvert » – un trope commun utilisé pour diaboliser Israël, qui a concédé le territoire aux Arabes en 2005 pour qu’ils expulsent tous les Juifs et créent un refuge pour les terroristes. Un autre journaliste de la CBC a justifié le fait que les Arabes lançaient des pierres sur la police, en omettant de mentionner que les Arabes lançaient des cocktails Molotov ainsi que des briques ou que la police israélienne répondait à la violence arabe, et non l’inverse.

Comme l’a dit un jour le philosophe libéral classique et homme d’État Edmund Burke, « la seule chose nécessaire au triomphe du mal est que les hommes bons ne fassent rien ».

Si le Canada reste silencieux, ou pire, dépeint les agresseurs terroristes comme des victimes, nous permettons au mal de triompher.

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