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Maxime Bernier devient le premier grand leadeur politique occidental à réclamer un retour à l’étalon-or

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À l’origine publié en anglais sur sprottmoney.com

Maxime Bernier, qui est récemment devenu le premier grand leadeur mondial à appeler à la réintroduction de l’étalon-or, se taille tranquillement une place parmi les penseurs les plus innovants du pays en matière de politique monétaire.

« Les banques centrales impriment des quantités massives de monnaie pour éviter l’effondrement de l’économie sous le poids de la dette », déclare Bernier, chef du Parti populaire du Canada. « Le système de la monnaie fiduciaire est en faillite. »

Bernier a fait ces commentaires à la suite des annonces de dépenses massives du gouvernement Trudeau, qui, selon lui, utilise la crise financière pour canaliser l’argent vers des groupes d’intérêts particuliers.

« L’étalon-or oblige les politiciens à être fiscalement responsables », dit Bernier. « Le gouvernement Trudeau dépense chaque jour de l’argent que nous n’avons pas. Mais en fin de compte, nous devons payer, et le prix sera l’inflation ».

Bernier soutient que les Canadiens ordinaires font les frais de ces politiques. « L’inflation est une taxe cachée qui transfère de l’argent de manière sournoise. Nous constatons une augmentation des prix dans des domaines où les gens ont besoin d’aide, comme la nourriture. Mais pour les choses dont ils n’ont pas besoin, comme les billets d’avion, ils diminuent.

Une conférence mondiale sur la politique monétaire

M. Bernier reconnait que dans une économie mondialisée, le Canada ne peut pas mettre en œuvre un étalon-or à lui seul. Toutefois, en tant que premier ministre canadien, il utiliserait le pouvoir d’influence de son poste pour promouvoir l’idée dans les forums internationaux, éventuellement lors d’une conférence de Bretton Woods actualisée.

En attendant, un gouvernement du Parti populaire utiliserait son influence pour négocier un nouvel accord de ciblage de l’inflation avec la Banque du Canada, qui fixerait comme objectif principal la stabilité des prix, c’est-à-dire un taux d’inflation de 0 %, au lieu des 2 % actuels.

Plus important encore, M. Bernier réviserait la façon dont les taux d’inflation sont actuellement calculés, afin de s’assurer qu’ils ne sous-estiment pas le fardeau que ressentent les Canadiens ordinaires.

“Le dollar américain est la monnaie internationale, mais cela doit changer”, déclare M. Bernier. “La Constitution a obligé le gouvernement américain à soutenir la monnaie par l’or ou l’argent. Mais maintenant, il n’est plus soutenu par rien”.

S’adresser directement au peuple canadien

Le fait que M. Bernier ait fait ses annonces de politique monétaire à la fois sur Twitter et sur sa nouvelle station YouTube donne une indication sur la façon dont les penseurs du libre marché ont été contraints de s’adapter.

La décision du gouvernement Trudeau de financer les grands médias a imposé un climat de peur et d’autocensure aux dirigeants de l’industrie, qui reçoivent désormais une part importante de leur budget de fonctionnement des gouvernements qu’ils sont censés couvrir.

Selon Bernier, un critique de longue date de la CBC et de Radio-Canada, cela crée des conflits d’intérêts inhérents, dont beaucoup sont si subtils qu’il est difficile de les identifier, et encore moins d’y remédier.

Bernier cite le Globe and Mail de Toronto, qui a récemment demandé une augmentation du financement gouvernemental pour aider les médias canadiens à surmonter les récents blocages du gouvernement.

“Comment pouvez-vous rendre compte de manière équitable de quelqu’un qui signe votre chèque de paie… alors que vous demandez une augmentation”, demande M. Bernier avec rhétorique. “Ce n’est pas possible. Je veux que les médias soient indépendants”.

Convaincre les vraies élites du Canada : les 10 %

Bernier, comme d’autres qui ont plaidé en faveur de politiques monétaires plus saines (comme le chef du Parti libertaire du Canada, Tim Moen, et Conrad Black, auteur du Manifeste canadien), devra relever des défis considérables.

Le plus difficile sera de surmonter les objections des véritables élites du Canada, que l’on pourrait appeler les “10 %” : les politiciens, les banquiers et les initiés qui sont les premiers à mettre la main sur l’argent quand la Banque du Canada imprime de la monnaie.

Les 10 % comprennent les influents professeurs d’université, les administrateurs et les fonctionnaires qui produisent une grande partie de la “recherche” existante sur la politique monétaire, et qui quittent presque tous discrètement leurs fonctions avec des pensions garanties par les contribuables et une vaste richesse immobilière.

Ces élites privilégiées, associées aux médias financés par le gouvernement qui les couvrent, ont d’énormes motivations pour maintenir le statuquo.

Préparer les prochaines élections

La priorité immédiate de M. Bernier sera la préparation des prochaines élections canadiennes qui, selon certaines rumeurs, pourraient avoir lieu dès cet automne.

“Nous avons créé un parti en moins d’un an”, dit Bernier. “Bien que j’aie perdu mon siège, nous avons présenté 315 candidats et obtenu 1,6 % des voix. Il a fallu 20 ans et cinq élections au Parti vert pour arriver à ce niveau. Notre défi est de construire à partir de là”.

“L’avenir du Canada en dépend”, dit M. Bernier. “J’ai lu Hayek, Mises et Rothbard, qui m’ont enseigné l’étalon-or, qui est le meilleur moyen de maintenir le pouvoir d’achat et la prospérité. Au XIXe siècle, nous avions un étalon-or et nous avons connu une croissance sans précédent. Aujourd’hui, nous avons des hauts et des bas constants”.

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