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Notre société doit revivre

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Confinement oblige, nous utilisons beaucoup moins notre voiture.  Donc, nous économisons sur l’usure des pneus et sur l’essence. Le garagiste ne travaille plus et ses employés restent confinés ou sur le chômage. Les détaillants de toutes sortes ne dorment plus, car leur baisse de vente pèse lourd sur leurs finances et ils ne voient plus de lumière au bout du tunnel. La vie sociale est désorganisée et nos intérêts personnels passent en avant d’autres priorités. Le monde aura besoin d’un électrochoc car le coeur est sur arrêt et les signes vitaux disparaissent peu à peu.

La mort en direct tous les jours, des nouvelles accablantes, des constats inimaginables sur les conséquences de ce micro virus qui ressemble à la grande faucheuse. L’incompréhension, l’insouciance, l’audace et souvent le mépris sont les nouveaux ingrédients de cette situation.

Nous réalisons que les longues fins de semaine de trois jours aux périodes de fêtes nationales sont en fait bien anodines face au confinement obligatoire qu’impose la situation. Deviendrons-nous méfiant de nos voisins, de nos amis et  de nos familles ?  La peur sera t-elle  sans cesse dans nos têtes et nos gestes?

Nous vivons actuellement une catastrophe planétaire.  Était-elle prévisible? Nous le peuple ordinaire, ne sommes pas dans le secret de tous ces grands chercheurs, penseurs ou politiciens qui connaissent une partie de l’avenir. Ce qui était prévisible, après les autres pandémies mondiales, n’est en fait que le résultat d’une négligence sanitaire qui faisait écho dans les reportages télévisés. Nous savions qu’une catastrophe, comme la grippe aviaire, allait revenir hanter la planète.  Nous ne savions pas exactement quand. Ne cherchons plus les coupables.  Réfléchissons à l’avenir de cette population qui augmente trop rapidement pour la capacité mondiale à la nourrir.

Nous devons revoir nos façons d’être.  Nous devons réapprendre à vivre en société dans le respect et une conscience collective plus protectrice des enjeux mondiaux. Je parle à des gens que je rencontre, je m’informe de leur santé et celle de leurs proches.  J’aime les voir me sourire avec de l’espoir dans les yeux. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, j’aurais vécu les affres de la guerre.  Cette dernière est plus sournoise, moins bruyante et plus dommageable sur la santé mentale de la population. Je regardais les marques de voitures faire la file pour un peu de nourriture, le constat est alarmant. Notre surconsommation, notre degré d’acceptabilité de cet endettement collectif et notre insouciance face aux conséquences de cette pandémie sont palpables dans une partie de la population. L’aide fédérale et les programmes provinciaux sont nombreux, mais ils ne seront qu’un simple diachylon sur une plaie déjà infectée. Je regarde avec peine mes petits-fils qui continuent de jouer dans l’insouciance de la présente situation, mais dont l’avenir est gravement hypothéqué.

Nous devrons tout recommencer ; nouvelles façons de travailler, nouvelles mesures restrictives, nous qui sommes friands de nos libertés. Nouvelles contraintes budgétaires, car nous devrons payer pour l’immense gouffre financier imputable à cette crise. Les morts se comptent par  milliers chez les personnes âgées.  Pendant ce temps, des millions de personnes meurent de faim dans l’indifférence totale. L’argent investi dans la protection de nos personnes en fin de vie n’a aucune limite et c’est normal.  Mais pendant ce temps, des millions d’enfant n’auront jamais la chance de vieillir, car ils meurent de faim et de soif.

Nous devons revivre dans un monde meilleur et plus juste.   Nous devons cesser notre narcissisme et assurer un avenir à ceux et celles qui n’en ont pas.

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