Le premier ministre écolo Justin Trudeau a parcouru 127 147 kilomètres à bord d’avions du gouvernement au cours des 10 derniers mois. Visiblement, l’inflation et la crise climatique ne s’appliquent pas à lui.
Le National Post a récemment révélé que Justin Trudeau a parcouru l’équivalent de trois tours du monde entre juin 2021 et sa tournée budgétaire fédéral de 2022.
Rien de trop beau pour Justin le magnifique, le premier ministre vole notamment sur l’un des avions d’une flotte de Bombardier Challenger 650 exploités par le 412e Escadron de transport basé à l’aéroport d’Ottawa.
Les vols internationaux sont gérés par le 437e Escadron de transport, qui entretient une flotte d’avions CC-150 Polaris configurés pour les passagers – des versions militaires de l’avion de ligne Airbus A310 – pour transporter le premier ministre, les membres du personnel et la presse dans le monde entier.
Après avoir réduit ses déplacements durant la pandémie, il faut croire que le voyage lui manquait. Justin Trudeau souhaite se rattraper, environ 40% de ses voyages ont eu lieu dans les sept dernières semaines.
« (C’est) une autre de ces contradictions de Trudeau, comme lorsque son gouvernement a déclaré une urgence climatique et a ensuite annoncé qu’il achetait un pipeline, ou plus récemment a présenté son plan climatique mis en œuvre dans le budget 2022, puis a approuvé un projet de développement pétrolier offshore malgré le derniers avertissements du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) », a déclaré le professeur auxiliaire à la Faculté des études environnementales de l’Université York, Bruce Campbell, au National Post.
Alors que l’industrie aéronautique continue d’atteindre des émissions nettes nulles, Campbell a déclaré que le gouvernement passait beaucoup de temps à vanter les vertus des véhicules électriques tout en ignorant les développements importants dans le domaine de l’aviation électrique.
Faite ce que je dis mais pas ce que je fais s’applique visiblement très bien à Justin ‘blackface’ Trudeau. Dommage que ce-dernier soit le premier ministre du Canada pouvant utiliser l’argent des contribuables pour satisfaire ses caprices tout en limitant de plus en plus les libertés civiques.