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Un buste de Champlain jeté aux archives en Ontario

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Le Collège Champlain a décidé de mettre un buste du célèbre explorateur aux archives mais gardera son nom.

Ceci fait suite aux  »recommandations » d’un comité gauchiste qui juge qu’il n’a pas toujours été gentil avec les pauvres iroquois. Iroquois génocidaires rappelons le.

Le dénommé Comité Champlain a récemment publié un rapport à la suite d’un examen des relations de Champlain avec les Nations autochtones, de sa vision des relations entre les Autochtones et les colons ainsi que de la mesure dans laquelle les informations cartographiques et ethnographiques laissées par Champlain ont été utiles à la compréhension de l’histoire de cette époque et aux Premières Nations pour trouver des informations et pour délimiter des zones à des fins de revendications territoriales.

Plusieurs aspects de l’héritage historique de Champlain ont été scrutés, certains en appui à son legs, d’autres neutres, mais aussi des aspects négatifs susceptibles de susciter des sentiments de blessure ou de préjudice, peut-on lire dans le rapport du comité.

Au fil des ans, le buste avait été exposé bien en vue à Trent, y compris à l’intérieur du Grand Hall de l’université au campus Symons, à Peterborough.

Il avait été placé aux Archives de l’Université pour la durée des travaux du comité, qui a été créé il y a près d’un an.

Cette mesure temporaire est désormais permanente, a annoncé l’établissement mercredi dans un communiqué, ce qui correspond à une des huit recommandations du comité. La sculpture était un sujet brûlant pour les étudiants, selon le rapport.

En revanche, et contrairement à la décision de l’Université métropolitaine de Toronto après une démarche semblable plus tôt cette année au sujet d’Egerton Ryerson, aucun changement de nom ne se produira au Collège Champlain, qui fait partie de l’Université.

Cela fait aussi partie des recommandations du comité. Toutefois, des éléments de contexte historique et culturel seront ajoutés au campus, tandis que certains bâtiments et locaux du collège seront renommés avec des noms autochtones.

Par ailleurs, l’Université prévoit donner au nouveau collège et à la résidence qui sont en projet un nom autochtone de la langue anishnaabemowin, en consultation avec les aînés et les Premières Nations locales.

Le président de l’Université Trent, Leo Groarke, a souligné l’engagement continu de l’établissement envers la réconciliation, l’engagement avec les Premières Nations ainsi que l’érudition, la recherche, les connaissances et l’enseignement.

La présidente du conseil des gouverneurs de l’Université, Debra Cooper-Burger, a quant à elle noté que le rapport aura un impact durable et sera une autre étape importante dans la réconciliation à Trent, d’une manière qui mettra l’accent sur les Premières Nations locales.

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