Le climat s’est échauffé lors d’un débat au Sénat sur une motion visant à enquêter sur les liens du gouvernement Trudeau avec l’association WE Charity.
Au cours du débat, le sénateur conservateur Leo Housakos a qualifié le premier ministre de « corrompu » en raison des liens étroits de Trudeau avec l’organisation caritative et de la décision du gouvernement de confier à WE la supervision d’une bourse fédérale de 900 millions de dollars pour les services aux étudiants.
En réponse aux commentaires de M. Housakos, un échange animé entre les sénateurs s’est ensuivi. Selon le Blacklock’s Reporter, Housakos a été crié avec des chants de « Honte ».
« Ce scandale nous a montré que la famille Trudeau et ses amis n’ont aucun scrupule en ce qui concerne l’argent », a déclaré Housakos.
Le sénateur Pierre Dalphond, nommé par Trudeau, a déclaré que Housakos avait délibérément brouillé les pistes d’une violation de l’éthique et commis un crime.
Une autre sénatrice nommée par Trudeau, Frances Lankin, a déclaré : « Nous avons tous entendu le sénateur Housakos accuser le premier ministre de corruption. La corruption est une accusation en vertu du Code pénal ».
Dalphond a demandé que la déclaration soit retirée et suivie d’excuses. Housakos, cependant, a été inébranlable dans son accusation.
« Je crois que WE Charity a versé un paiement à sa mère, à son frère, à sa femme à plusieurs reprises, et dans un conflit d’intérêts complet et en violation du Code pénal, des mois plus tard, il y a eu un échange de subventions gouvernementales », a déclaré Housakos.
Bien que les sénateurs aient un privilège parlementaire et ne puissent être accusés de diffamation pour leurs déclarations, Housakos a affirmé qu’il ferait les mêmes déclarations en dehors de la chambre et qu’il accueillerait favorablement une poursuite en diffamation de la part de Trudeau.
Housakos a déclaré qu’il « saisirait volontiers l’occasion de contre-interroger Trudeau au tribunal ».
Au début de cette année, les critiques ont accusé le premier ministre Trudeau de copinage dans sa décision de choisir WE. Plusieurs membres de la famille de Trudeau, dont sa femme, sa mère et son frère, ont bénéficié financièrement des liens étroits avec l’association caritative.
Au cours de leurs témoignages devant le Comité permanent des finances, les fondateurs de WE, Marc et Craig Kielburger, ont révélé que la mère de Trudeau, Margaret Trudeau, avait reçu 479 944 dollars pour les conférences de WE charity.
Le scandale a également entraîné la démission du ministre des Finances de l’époque, Bill Morneau, et la fermeture des activités de WE Charity au Canada.