• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

 Justin Trudeau, le champion canadien du « blâme » et du « pleurnichage »

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Quoique, pouvons-nous vraiment être surpris de réactions aussi infantiles de la part de ce dernier ?
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Le gars a 48 ans bientôt 49. Pourtant, ses réactions sont dignes de celles d’un écolier de six ans qui rejette toujours la faute sur ses camarades de classe lorsqu’il est pris dans une escarmouche ou pointé du doigt pour un mauvais coup. De temps en temps, il laissera tomber quelques larmes pour nous sensibiliser quant à la sincérité de ses émotions et de ses propos. Sérieusement, pour l’enfant de six ans qui est en plein développement, je peux facilement comprendre. Par contre, pour Justin Trudeau, je n’arrive pas à me l’expliquer.

Quoique, pouvons-nous vraiment être surpris de réactions aussi infantiles de la part de ce dernier ?

Je n’entrerai pas dans le fait que Justin Trudeau ne possède pas les qualités, les compétences et le leadership nécessaires à la tâche de premier ministre. Tout le Canada connait le faible étendu de son CV et qu’il est davantage axé sur l’image que sur le contenu. Sans vouloir offenser qui que ce soit, prenez n’importe qui avec le CV de Justin Trudeau et, jamais au grand jamais, ce dernier ne pourrait être premier ministre du Canada. Justin est premier ministre du Canada uniquement parce qu’il est le fils de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau et que le Parti libéral du Canada avait besoin d’un « sauveur » après la défaite monumentale aux élections générales de 2011. Enlevez-lui le nom du paternel et Justin ne serait pas premier ministre. Il serait Justin tout court, enseignant de théâtre et franchement il en serait mieux ainsi.

Lorsque Justin Trudeau discute en privé avec sa bande de libéraux et qu’il blâme tous les malheurs du Canada sur Stephen Harper cela peut bien passer. Après tout, c’est en privé ! Je dois dire que comme conservateurs, nous faisons de même lorsque nous discutons de Justin Trudeau et de ses libéraux dépensiers et corrompus. Par contre, lorsque vient le temps de faire preuve de leadership et de rassurer la population canadienne que son gouvernement ait bel et bien la situation en main, celle de la gestion de la pandémie de la COVID-19, les « blâmes à l’égard de Stephen Harper » ne passent pas. Un vrai leader aborde les problèmes de front et propose des solutions en les expliquant avec des arguments convaincants, prouvés et qui tiennent la route. En étant continuellement sur la défensive et en blâmant son prédécesseur, Justin Trudeau ne fait que démontrer qu’il n’est pas en mesure de comprendre, d’analyser et de résoudre activement et promptement des situations problématiques.

Imaginez si le Canada était en guerre ! Trudeau blâmerait Stephen Harper pour tout et rien ! Pendant ce temps, les stratégies et les actions nécessaires venant du premier ministre du Canada seraient relayées au second plan. Gouverner, c’est prendre le taureau par les cornes en allant vers les problèmes de manière proactive. Être un leader, c’est avoir une éthique de travail, une attitude et un comportement irréprochables, c’est se soucier des autres et faire preuve d’empathie, c’est avoir un plan avec des objectifs communs, c’est accepter sa part de responsabilité et surtout c’est faire preuve de discernement en sachant reconnaitre les situations en adaptant ces comportements, son attitude, son discours en fonction des exigences du moment. Un premier ministre qui pleurniche et qui blâme continuellement les autres n’est pas le type de personne que le Canada a besoin à sa tête. Ce n’est pas en laissant tomber quelques larmes de crocodile que l’on gagne de la notoriété et le respect de la population ou des autres dirigeants de ce monde. Rappelez-vous les réactions de ces derniers lors des récents G20 et G7. Justin Trudeau seul dans son coin, alors que les autres chefs politiques parlent de politique et des vrais problèmes de ce monde. Le premier ministre canadien était isolé, à l’écart, repoussé et rejeté.  

« Monsieur Trudeau, il va falloir en revenir de Stephen Harper. Il a quitté il y a cinq ans ! Il va aussi falloir dire à vos députés libéraux d’en revenir aussi et de changer de cassette. À moins que Monsieur Harper vous fasse toujours peur ! »

L’an dernier, lors de la campagne électorale fédérale, je me suis fait casser les oreilles pendant 40 jours par le « lecteur de cassette » qui servait de candidat libéral dans la circonscription dans laquelle je me suis présenté. À chaque débat, il blâmait Stephen Harper pour quelque chose. Une fois, il a réussi à blâmer Stephen Harper trois fois de suite en trois interventions, son record absolu. Lors du dernier débat de la campagne, il a heurté un mur, car à l’unisson la totalité des autres candidats lui a fait savoir qu’il était dans le champ et qu’il devait répondre à son propre bilan des quatre dernières années.

À force de blâmer Stephen Harper, Justin Trudeau perd le peu de crédibilité qu’il lui reste. Pour les électeurs et les électrices, il y a lieu de nous demander s’il ne nous prend pas pour des imbéciles. Justin Trudeau et son gouvernement libéral sont en poste depuis le 4 novembre 2015. Cinq ans en politique, c’est une éternité ! Qu’ont-ils fait pendant les cinq dernières années ? N’ont-ils pas traité ce qu’ils percevaient comme des problèmes laissés par le gouvernement précédent ? La réponse est NON. Autrement, ils ne reviendraient pas constamment avec Stephen Harper. Honnêtement, c’est de la petite politique ! De la politique négative où le gouvernement du Canada perd son temps à blâmer plutôt qu’à gouverner et à résoudre des problèmes réels.  

Enfin, Justin Trudeau devrait faire attention de ne pas être pris à son propre petit jeu par la population canadienne. Si nous suivons la logique de « blâmage » de Justin Trudeau et des libéraux, ils seront à leur tour blâmés très sévèrement après leur défaite à la prochaine élection. Sur le plan budgétaire, les libéraux sont arrivés au pouvoir en 2015 avec un budget équilibré et par la suite, ils ont fait des déficits annuels pour toutes leurs années au pouvoir avec un sommet historique en 2020-2021 qui se situera autour de 350 milliards de dollars. Le gouvernement libéral dépensier sera aussi reconnu historiquement pour avoir gonflé la dette nationale de manière astronomique ce qui aura des impacts significatifs sur de nombreuses générations de Canadiens. Sur le plan personnel, la population canadienne ne pourra jamais oublier que Justin Trudeau est le premier ministre le moins éthique de toute l’histoire du Canada.  

« Alors, Monsieur Trudeau, arrêtez donc de pleurnicher, de blâmer les autres et commencez à gouverner ! »

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi
  • Nouvelles semblables

État d’urgence : l’Alberta poursuit Trudeau !

Un tribunal fédéral a accordé à l’Alberta le statut d’intervenant pour soutenir l’Association canadienne des libertés civiles et le Fonds constitutionnel canadien dans leur contestation

6.7%, la #Justinflation pire que prévu !

L’inflation canadienne a atteint un sommet en trois décennies au mois de mars selon une enquête de Bloomberg. Cette situation laisse à penser que la

« Maudits blancs ! »

CHRONIQUE/ L’Université Laval s’est récemment fait prendre la main dans le sac. Son exclusion néo-ségrégationniste des Québécois (à Québec !) n’a pas passé dans l’opinion

  • Autres articles de Dave Blackburn

Je n’accepte pas les excuses de Justin Trudeau, et vous ?

Honnêtement, la mise en scène du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, lundi matin lors de sa conférence de presse était littéralement pathétique et lamentable tout autant que ses excuses bidon qui sont survenues 16 jours après avoir été pris les deux mains dans le pot à biscuits de 900 millions de dollars.

Dave Blackburn

Le moralisateur d’Ottawa et les hommes/femmes d’action du Québec…

Le ton moralisateur envers le Québec du premier ministre du Canada Justin Trudeau, au cours de ses derniers points de presse, m’exaspère plus que jamais. Les récents commentaires de ce dernier sur l’utilisation des militaires dans les CHSLD, sur les problèmes structurants du réseau québécois de la santé et sur sa suggestion d’amener les CHSLD sous la juridiction fédérale sont au cœur de mon exaspération. Certainement, il y en a bien d’autres, mais pour l’instant passons.