Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on reddit
Share on linkedin
  • partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

C’est le Québec qui aura fait gagner Erin O’Toole

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Après une longue soirée électorale, le Parti conservateur du Canada a annoncé qu’Erin O’Toole est le nouveau chef du parti. Ce dernier a remporté la victoire au troisième tour de scrutin avec 57 % des voix contre 43 % pour Peter Mackay. Il faut souligner le fait que le député ontarien a triomphé au Québec. Qui est-il ? Est-ce un bon chef pour le PCC ? Sera-t-il menotté par la droite religieuse ? Peut-il battre Justin Trudeau ? Allons voir cela de plus prêt afin de répondre à ces questions. 

Tout d’abord, il faut savoir que le nouveau chef conservateur est un Québécois. En effet, ce dernier est né à Montréal et son paternel avait un boulot à Sainte-Thérèse pour l’entreprise General Motors. Plus tard, son emploi a été transféré chez GM à Oshawa. Il a passé son enfance à Port Perry et à Bowmanville. Ce sont des communautés qu’il représente maintenant comme élu du comté de Durham. Son père a de l’expérience politique. Il fut député provincial en 1995 dans la province ontarienne. L’ancien ministre, sous Stephen Harper, est un avocat de formation et un ancien militaire des Forces armées canadiennes. M. O’Toole est député conservateur du Durham en Ontario depuis le 26 novembre 2012 et il a été réélu facilement en 2015 et 2019. 

Il est considéré comme étant un vrai bleu. C’est-à-dire qu’il adhère aux valeurs et principes du mouvement conservateur canadien. 

Malgré le fait que la droite religieuse a une bonne opinion sur lui, il est pro-choix concernant l’avortement. Donc, il n’est pas prêt de la droite sociale comme l’était Andrew Scheer. 

Subséquemment, il faut souligner le fait que le nouveau chef du PCC maitrise la langue de Molière et il est ouvert aux revendications du Québec. De plus, il provient de l’est du pays et non pas de la mouvance réformiste de l’Ouest canadien. 

Peut-il battre les libéraux de Justin Trudeau ? Je crois que oui. Pour faire cela, il va falloir que le PCC se rapproche du centre, tout en respectant les idéaux du conservatisme, afin de rejoindre les électeurs moyens. S’il fait cela, je pense que le Parti conservateur peut faire une percée dans la Couronne de Toronto et dans une moindre mesure dans les Maritimes. Ce ne sera pas facile, mais il a une chance de devenir premier ministre. 

Fait intéressant, c’est la première fois qu’un chef du Parti conservateur du Canada gagne grâce au Québec. Auparavant, Andrew Scheer et Stephen Harper avaient tous deux perdu le Québec dans chefferie du parti. Harper avait récolté 35 %, Scheer 45 % et Erin lui gagne le Québec avec 60 % au dernier tour ! Nous devons certainement attribuer une large part de cette bonne performance à M. O’Toole lui-même, mais aussi certainement à son équipe québécoise qui selon les dires de plusieurs était la meilleure équipe de course à la chefferie jamais assemblée au Québec.

En terminant, s’il veut devenir premier ministre, Erin O’Toole doit aussi unifier toutes les factions du Parti conservateur : les libertariens, les nationalistes québécois, les Red Tory de l’Ontario et les conservateurs sociaux. Par exemple, j’avais personnellement appuyé Peter Mackay, mais après sa victoire, j’ai décidé de me ranger derrière M. O’Toole. S’il réussit cela, il va faire une bonne bataille à Justin Trudeau. Qui l’emportera ? Est-ce que la bonne performance d’O’Toole sera présage d’un raz de marée bleu au Québec ? Seul le temps nous le dira. 

Pour qui voteriez-vous si une élection générale avait lieu aujourd’hui, Erin O’Toole ou Justin Trudeau ? Dites-le-nous dans les commentaires sur Facebook !

Quebecnouvelles.info est financé à 100 % par des dons privés. Pour assurer notre indépendance, nous ne recevons aucun financement des gouvernements. Faites un don aujourd’hui pour nous aider à continuer de vous informer de manière objective et indépendante !

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Parlons un peu de l’arrogance du NPD

Le nouveau Parti démocratique, qui n’est ni « nouveau » ni « démocratique » est un parti qui évolue depuis une soixantaine d’années sur la scène canadienne. Il a

Assistons-nous au grand retour des libéraux?

Il ne faut pas donner l’ours pour mort avant de l’avoir tué. Cet adage qui témoigne d’une sagesse populaire s’applique bien évidemment à la politique

  • Nouvelles semblables

Le poison Tinder

Dans mon dernier article sur les relations homme-femme, je vous ai parlé de l’impact du féminisme radical. Aujourd’hui, nous allons continuer dans la même veine

« Maudits blancs ! »

CHRONIQUE/ L’Université Laval s’est récemment fait prendre la main dans le sac. Son exclusion néo-ségrégationniste des Québécois (à Québec !) n’a pas passé dans l’opinion