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Entrevue avec Daniel Brisson, candidat à la chefferie du Parti Conservateur du Québec

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Dans le cadre de notre couverture de la course à la chefferie du Parti Conservateur du Québec, le chroniqueur Simon Leduc s’est entretenu avec Daniel Brisson, le seul opposant à Éric Duhaime.

Q: Éric Duhaime se décrit comme un nationaliste. Quelle est votre vision du nationalisme québécois ?

Exact, Éric Duhaime se décrit comme nationaliste et qui a d’ailleurs critiqué ma position sur le bilinguisme, mêlant encore l’outil qu’est l’apprentissage de la langue au débat sur la protection de la francophonie.

Je suis un fier nationaliste qui a à cœur le développement d’un Grand Québec au lieu d’un p’tit Québec replié sur soi, pour tous les Québécois(es).

Le nationalisme québécois, comme toute chose, a beaucoup évolué au fil du temps.  Les gens se détachent du discours séparatiste du PQ tout en demeurant de fiers Québécois(es). Mais cela ne veut pas dire non plus de tout accepter ce qui vient d’Ottawa sans rien dire ; au contraire !

Q : Si vous devenez chef du PCQ le 17 avril, tenterez-vous d’élargir la base du parti en vous rapprochant du centre ou demeurer campé à droite sans possibilité de croissance ?

La base est déjà élargie actuellement.

Ma plateforme de campagne touche 100% de la population. Que vous vous intéressiez à la santé, l’éducation, l’économie et l’avenir digital, les transports ou la gouvernance, ma plateforme est complète. J’offre mes services non seulement aux membres mais aussi à la population pour réellement changer le Québec et pour y parvenir, il faudra être au pouvoir.

Je sais que nous avons du pain sur la planche mais il y a un “timing” propice actuellement, un vide politique qui fait en sorte qu’un candidat qui désire accepter de faire la corvée peut devenir Premier ministre en étant chef du PCQ. Sinon à qui sert de briguer ce poste ?

Le problème n’est pas la base du parti mais bien sa visibilité. Malgré que nous ayons 13,000 membres en règle, aucun média n’a fait mention de cette nouvelle. Qu’un parti récolte 12,000 nouveaux membres en quelques mois est en soi une nouvelle. Le biais médiatique des grands médias subventionnés par l’État paraît effrontément.

Les sondages continuent à ne pas mentionner le nom du parti dans les sondages. Le PCQ est dans le peloton de tête des partis et a moins de visibilité que le Parti vert du Québec.

Devrons-nous créer notre propre média papier pour concurrencer le monopole de Québécor ?

Q : Quelle est votre vision au niveau économique ?

Contrairement au budget Girard du 25 mars 2021, ce ne sera pas juste de l’argent dans 2 ou 3 ans. Nos petits commerces locaux créent 80% des emplois au Québec et ils se meurent suite à la pandémie. Que fait le gouvernement ? Ils donnent des prêts pardonnables aux multinationales. Dernièrement AppDirect a reçu 55 M$ pour créer 700 emplois en informatique alors que nous sommes déjà en pénurie. Mais qu’a fait le gouvernement pour ces travailleurs qui travaillaient dans les boutiques et petites entreprises du Québec qui sont disparues ? Rien.

Il y a urgence d’aider la relance de ces petites entreprises de service qui souvent sont le fonds de pension du propriétaire, propriétaire qui a trop souvent tout perdu dans la dernière année. Il faut proposer un fond via Investissement Québec afin de leur fournir la mise de fonds nécessaire pour reprendre leurs activités.

Des baisses d’impôts pour les PME, légères comme annoncées aujourd’hui, ne suffiront pas à compenser les pertes qui seront déduites du rapport d’impôt aussi ; les entreprises doivent ouvrir encore plus pour la relance ! Ouvrez !

L’avenir du Québec n’est peut-être pas tant numérique que François Legault veut bien nous faire croire. L’avenir économique du Québec passera aussi par le transport maritime.

Le Saint-Laurent est le canal de Suez ou de Panama du Québec. Des milliers de bateaux de type Panamax, trop gros pour se rendre à Montréal à pleine charge pourraient arriver à Québec grâce au projet Laurentia. Des milliers de conteneurs reprendront la route, le train et d’autres bateaux plus petits pour se rendre au cœur de l’Amérique par la voie maritime du Saint-Laurent.

Des milliers d’emplois directs bien rémunérés créés sans subventions.

Q : En matière d’éducation, que proposez-vous dans votre programme ?

Surveillez l’annonce officielle de mon plan complet sur l’éducation sur mon site Web www.dbrissonpcq.com

Quelques points.

Pour moi l’éducation est essentielle à la prospérité d’un État et à son avenir. Je l’ai annoncée à quelques reprises déjà, en lien avec le slogan de ma campagne : vers un Québec prospère!

C’est pourquoi ce secteur deviendra un service essentiel comme la santé. Fini les moyens de pression syndicaux, finis les grèves. Il est temps qu’on agisse au lieu de parler !

Mon plan en éducation n’est pas que l’argent mais une approche qui se détache du modèle actuel.

•           La gouvernance. Je propose de transformer le territoire des commissions scolaires, peu importe le nom qu’ils portent aujourd’hui, afin d’épouser le territoire d’une ville ou d’une MRC et par la suite de transférer la gestion aux administrations locales.

•           Les compétences. Une association professionnelle pour les professeurs qui pourra vérifier leurs compétences régulièrement soit des évaluations.

•           La performance des élèves et des profs : valoriser le mérite et l’excellence.

•           Oui les cours d’économie mais surtout les cours d’informatiques reviendront dans l’enseignement ! J’en ai bénéficié en secondaire 2 et 5, avec le cours sur mon bulletin ! Ça presse de ramener ces cours.

Ensemble vers un Québec prospère !

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