• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Le parti Libéral du Canada, un danger pour la liberté d’expression.

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Ces dernières semaine, force est de constater que le parti Libéral du Canada n’a pas la liberté d’expression à cœur. Il suffit de se remémorer les inepties qu’à prononcé Trudeau suite à la mort du professeur décapité Samuel Paty.

Plutôt que de condamner de façon absolument ferme ce geste barbare, il avait préféré tergiverser et balbutier des sottises comme à son habitude. Sans s’en rendre compte, il prenait littéralement position pour les djihadistes tant son plaidoyer pour la liberté d’expression était moralisateur et relativisant. La liberté d’expression c’est bien, mais il ne faut pas blesser son prochain. De nos jours, autant ne rien dire afin de respecter ce principe.

On aurait pu penser que Justin Trudeau n’a tout simplement pas l’intelligence suffisante afin de se rendre compte de l’absurdité de ses propos, ce qui est fort probablement le cas. Or, il semblerait que ce soit une tendance au sein de ce parti politique. En effet, Steven Guilbeault, autrefois extrémiste écologique et désormais ministre du Patrimoine canadien, était de passage à la fameuse messe de Tout le monde en parle dimanche soir. Animé par le nasillard Guy A Lepage, il y a belle lurette que cette émission n’est rien d’autre qu’un dôme gaucho-progressiste où les lamentations de toutes sortes sont la norme.

Par exemple, afin de discuter du racisme systémique, ce concept fumeux qui cherche à renverser nos institutions primordiales, TLMEP n’hésitera pas à inviter quatre militants racialistes plein de ressentiment et qui détestent notre société. Qui plus est, tout cela se déroule à même le financement par nos impôts. Dans le cas présent, Steven Guilbault a candidement affirmé sur le plateau que « notre droit s’arrête là où la blessure de quelqu’un d’autre commence ». Comme lorsqu’on affiche une caricature du prophète Mahomet et qu’on se fait égorger? Comment ne pas tomber en bas de sa chaise lorsque l’on lit de telles âneries? On croirait avoir affaire à un étudiant radicalisé de l’UQAM en pleine psychose idéologique ; pourtant, il s’agit d’un ministre de Justin Trudeau. Le gouvernement au pouvoir de l’État fédéral.

Les propos de Justin Trudeau n’étaient donc pas un cas isolé. Il y a véritablement une tendance chez le PLQ qui désire resserrer les balises de la liberté d’expression. Alors que Mike Ward se dirige bravement à la Cour suprême afin de protéger nos libertés, le gouvernement fédéral menace nos libertés au nom de la rectitude politique. Il fait le jeu des groupuscules radicaux qui cherchent à contrôler le débat public et à censurer ceux qui ne se soumettent pas à leur arbitraire. Leur morale bienpensante est en fait un dangereux dissolvant qui s’attaque aux fondations de notre régime politique. La liberté d’expression n’est pas un principe juridique comme les autres ; il s’agit d’un principe inaliénable et sacré qui n’est pas négociable, pas même au nom de la morale.

Il faut donc se rendre à l’évidence : le parti Libéral du Canada est hostile à la liberté d’expression. Il ne cherche pas à la chérir, mais bien à la purifier. Il ne vise pas à protéger nos droits et libertés, mais bien à les soumettre à l’injonction du progressisme et du multiculturalisme radical. Plutôt que de valoriser la parole libre et la création, le PLQ favorise la propagande idéologique, la culture de la censure et la victimisation identitaire. Si ce parti reste au pouvoir, alors de plus en plus d’interdits prendront forme. Toute parole et production culturelle sera scrutée à la lumière de la morale politique, formatée afin d’embrasser l’idéologie au pouvoir. Probablement est-ce déjà le cas. En l’occurrence, le parti Libéral du Canada est un danger pour la liberté d’expression.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Assistons-nous au grand retour des libéraux?

Il ne faut pas donner l’ours pour mort avant de l’avoir tué. Cet adage qui témoigne d’une sagesse populaire s’applique bien évidemment à la politique

  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Félix Racine