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Les musées détruits de l’intérieur par des fonctionnaires woke : ça suffit !

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Les musées c’était il n’y pas si longtemps que ça une activité que l’on faisait avec des enfants un jour de pluie. On allait voir les espèces d’écrevisses qui vivent dans les eaux de la région, quelques vieux meubles, et des animaux empaillés. Ou pour les plus chanceux, c’était une exposition sur les samouraïs et leur vie au Japon ou sur les trésors de l’Égypte ancienne. Par contre, la préservation du patrimoine et l’interprétation de la nature, c’est démodé. Ce qui importe de nos jours selon certains militants woke depuis devenus des commissaires politiques employés par le gouvernement, c’est « d’éduquer » (dans le sens rééduqué) et de « décoloniser ». Décryptage d’un phénomène culturel pervers qui pourrait mettre en péril notre patrimoine.

Ottawa n’est pas une ville particulièrement intéressante. Mais celle-ci compte plusieurs musées fédéraux qui sont une vitrine de la propagande multiculturelle et bilingue d’un Canada qui se rêve sans identité et sans culture propre. Depuis quelque temps, une volonté politique très agressive de « décoloniser » se manifeste. Tout le monde est forcé de mettre la main à la pâte : l’Office national du film (ONF) aux musées fédéraux, en passant par Téléfilm Canada ou encore tous ceux qui reçoivent des subventions du Patrimoine canadien (éditeurs, producteurs de télévision).

Si pour vous, « décoloniser » est un terme flou, c’est normal. On évoque dans certains articles sur le Musée des beaux-arts du Canada « d’inclure » des communautés « marginalisées » ou perçues comme telles. Mais ce qu’on constate surtout vu de l’extérieur, c’est la toxicité de ce milieu ou des militants radicalisés obtiennent des postes de commissaires politiques ayant des titres vaseux.

C’est ainsi que Sophie Durocher décrit une offre d’emploi dans sa chronique Le musée antiraciste du 20 juillet 2022 : « Le 14 juillet, le MBAC a ouvert un poste de « Directeur, Antiracisme et inclusion » qui relèvera de la « Dirigeante principale de la stratégie et de l’inclusion » au sein du « Département de transformation stratégique et inclusion ».

Depuis les démissions en série des employés de cette institution, un homme « blanc » a été nommé au poste de directeur général du musée selon ce que rapporte Radio-Canada. Qui s’étonne qu’encore de nos jours, des hommes blancs puissent être nommés à de telles fonctions! L’article stipule « Et aux personnes qui pourraient s’étonner du choix d’un homme non issu de la diversité pour occuper le poste, Françoise Lyon répond que les compétences et la vision de Jean-François Bélisle priment la symbolique du privilège blanc ». Rien que ça!

Le reste de l’article est écrit dans un style typiquement radio-canadien qui entretient le flou sur les intentions derrière le projet, à voir la « décolonisation » comme étant une évidence tout ce qu’elle a de plus naturel. En somme, Radio-Canada, comme les pathétiques feuilles de choux comme 24 Heures qui dans un article nous somme d’aller visiter l’exposition Unique en son genre, sur les théories du genre : « D’ailleurs, si vous visitez l’exposition, emmenez vos lunettes de lecture! Préparez-vous en effet à lire de longs écriteaux et assimiler beaucoup d’informations: vous serez là pour apprendre »!

Les musées ne sont plus là selon les militants woke qui sont pour certains des fonctionnaires grassement payés par vos taxes pour préserver l’histoire et montrer le patrimoine d’une région ou d’un pays, mais qu’ils ont avant tout une « fonction sociale ». Lire ici l’endoctrinement à la mode du moment. Le musée n’est plus cet endroit tranquille et peu fréquenté qui montrait des objets des temps anciens, mais qu’il importe « d’éduquer » des masses d’abrutis trop confortables dans leurs privilèges et leur racisme.

Comme cette enseignante : «On arrive de Granby avec des jeunes en adaptation scolaire», me dit leur enseignante, Caroline Massé.  

«On veut surtout leur donner une ouverture […] un peu plus d’outils pour se débrouiller dans la vie, leur faire connaître des choses», explique une autre professeure qui les accompagne, Annie Besson. 

«Tout ce qui touche aux différences, aux nouvelles cultures, on essaie de leur en parler toute l’année, parce que souvent ils sont braqués dans une vision, parfois, que les parents ont, mais ce n’est pas de leur faute», poursuit-elle ».

Bien sûr il fallait y penser! Il faut (ré)-éduquer les jeunes, car les parents ne remplissent pas leurs « responsabilités » devant les injonctions de la mode idéologique du moment. Tout comme à une certaine époque, on éduquait les enfants aux vertus du socialisme et à dénoncer leurs parents qui auraient le malheur de critiquer le bien-aimé dirigeant!

La provocation dans les musées ne date pas d’hier, ni dans l’art en général. Que ce soit la merde d’artiste ou Marcel Duchamp avec son urinoir, il y a toujours eu des iconoclastes pour nous questionner sur l’art. Par contre, ce qui est nouveau, c’est qu’on souhaite s’en prendre à des collections, annuler des artistes du passé n’ayant pas eu une vie exemplaire selon les critères sociaux d’aujourd’hui, ou bien tout simplement parce que trop « blancs ». Et non seulement cela sous le coup de l’injonction, avec aucun humour ou volonté ludiques, mais c’est administré par des commissaires politiques aux titres tous plus pompeux les uns que les autres. Par contre, rien n’est immuable. Le vent commence à tourner. Et l’histoire sera sévère envers ces déconstructeurs. Ou ces destructeurs.

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