• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Opinion | Un petit comptable sans envergure… et sans opposition

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Depuis maintenant 53 semaines, un seul homme dirige notre province d’une main de fer.  Tous les jours, par décret, le Premier ministre Legault renouvelle l’urgence sanitaire au Québec.  Depuis treize mois, aucun débat n’a eu lieu à l’Assemblée nationale sur le sujet.  Les partis d’opposition laissent le petit comptable sans envergure faire ce qu’il veut. 

Après un an, la cheffe libérale vient de se réveiller de son hibernation.  Cette dernière dénonce maintenant l’autoritarisme du chef de la CAQ.  Je me permets de citer Jonathan Hamel qui a dit ceci sur sa page Facebook : « Après 53 renouvellements sans débats à l’Assemblée nationale, vous sortez de votre mutisme, Dominique Anglade.  Pire encore, vous le faites le lendemain de votre appui à une motion UNANIME appuyant le gouvernement et ses mesures liberticides discréditées qui n’ont plus rien à voir avec la science.  Peu de mots peuvent qualifier l’ampleur de votre incompétence et de votre mépris des institutions. Lesage, Bourassa, Ryan vous traiteraient comme la pleutre insignifiante que vous êtes, honteux! ».  Je suis tout à fait d’accord avec ses propos. 

Depuis un an, le pouvoir législatif, qui est supposé représenter et défendre le peuple, a abdiqué ses pouvoirs et a laissé l’Exécutif gouverner à sa guise.  Les élus de l’Assemblée nationale ont violé le mandat qu’ils ont obtenu de leurs commettants.  S’ils avaient encore de l’honneur, ils démissionneraient, car ils n’ont plus la légitimité nécessaire pour terminer leur mandat. 

Le club des 125 se fout carrément de la moitié de la population qui en a marre des mesures liberticides de ce gouvernement autoritaire.  Plus que jamais, le Québec a besoin de politiciens qui vont défendre les intérêts des gens ordinaires.  C’est pour cela qu’on a besoin d’élus du Parti conservateur du Québec à l’Assemblée nationale. 

Le lien de confiance entre les Québécois et le Parlement est rompu.  La vieille classe politique est complètement discréditée.  Il va falloir que le peuple se lève et dit à leurs élus, ASSEZ C’EST ASSEZ. 

En terminant, voici un bon exemple qui prouve que les 125 se soutiennent les uns des autres.  Nos grands députés ont appuyé unanimement la motion suivante : « Que l’Assemblée nationale réitère sa confiance envers toutes les mesures sanitaires en vigueur recommandées par la Santé publique, y compris l’imposition d’un couvre-feu dans certaines régions du Québec ». Voilà, cela dit tout.  Cette classe politique me répugne profondément.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Assistons-nous au grand retour des libéraux?

Il ne faut pas donner l’ours pour mort avant de l’avoir tué. Cet adage qui témoigne d’une sagesse populaire s’applique bien évidemment à la politique

  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Simon Leduc

Le retour du clivage souverainiste

De 1960 à 2018, les débats politiques québécois ont été monopolisés par le déchirant combat envers les indépendantistes et les fédéralistes. Tous les autres enjeux,