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La crise des barrages ferroviaires, un échec politique des gouvernements

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David Cliche, autrefois ministre pour le gouvernement du Parti Québécois et malheureusement atteint du cancer, s’apprête à publier un livre où il aborde des enjeux politiques nationaux, y compris certains dossiers sensibles. À cet effet, il est revenu sur la crise ferroviaire qui a paralysé le Canada en début d’année, où à la fois la gauche radicale et des autochtones belliqueux ont simultanément œuvré afin de renverser l’ordre en place, galvanisés par l’idéologie du décolonialisme pratique.

En effet, pour ces derniers, les occidentaux colonialistes empiètent sur des territoires ancestraux non-cédés, d’où cette volonté de renverser le régime en place. Le Canada serait globalement une terre amérindienne non-cédée, donc un pays illégitime. Naturellement, cette logique est concrètement insoutenable. Comme si, en conséquence, les citoyens non-autochtones devaient se soumettre à la loi autochtone, ou subir l’exil vers l’Europe, source originelle de la conquête du Nouveau monde. Les deux options ne sont d’aucune façon envisageable.

Selon monsieur Cliche, la gestion de la crise se révèle a posteriori un échec puisqu’elle échoue à se conformer aux exigences de l’État de droit. Il exprime très clairement qu’à partir du moment où on tolère que certains territoires échappent au contrôle du droit national, alors « c’est le début de la fin ». À cet égard, monsieur Cliche touche à un point absolument essentiel. Un territoire national se doit d’être unitaire. En aucun cas, la partition d’un territoire est une chose envisageable. Lorsque des zones de non-droit émergent, alors il est impératif que le pouvoir politique intervienne afin de récupérer ces terres. L’État de droit est ce qui nous distingue de l’anarchie, où l’arbitraire se trouve à être l’étalon de mesure. Le droit se fonde sur la liberté intrinsèque de l’homme, tandis que l’anarchie est synonyme de chaos et de désordre.

Les gouvernements en question, à la fois provinciaux et fédéraux, ont royalement échoué dans la gestion de la crise. Il n’aurait dû y avoir de laxisme ou de compromis quand était venu le temps de désamorcer les barrages ferroviaires. Les justifications idéologiques ne sont d’aucune importance ; ce qui importe, c’est que le pouvoir politique assume ses fonctions nationales et remplisse ses exigences minimales en terme de sécurité intérieure. Il ne peut y avoir deux lois au sein d’un seul territoire, avec une loi de l’État et une loi de voyous anarchiques. La gauche radicale, tout comme les autochtones belliqueux, souhaitent implanter leurs propres lois sur nos territoires, en conformité avec leurs idéologies et desseins décoloniaux. Ils souhaitent dissoudre le pouvoir politique, toxique et criminel vu ses fondations colonialistes. Ils aspirent à déraciner l’héritage européen, souillé par la soif de grandeur et de conquête.

C’est pourquoi, le pouvoir politique, implanté au sein du Nouveau monde, ne doit pas se laisser ébranler par les revendications décoloniales, qu’elles viennent de la gauche radicale ou des autochtones belliqueux. Ce n’est pas une question morale, mais bien une question politique. Monsieur Cliche illustre adéquatement l’enjeu à l’œuvre. Céder du terrain aux éléments revendicatifs équivaut tout simplement à concéder que notre présence en terre amérindienne est illégitime, ce qui relève clairement d’un logique dangereuse et insoutenable, digne d’une boite de Pandore. Il faut donc pleinement assumer l’occidentalisation des Amériques, et ce en dépit des enjeux moraux qui sont soulevés. La décolonisation n’est pas une voie envisageable, surtout si nous aspirons à une pérennité viable. Nous ne reviendrons pas en arrière. Il faut assumer notre présence, sans quoi nous sabordons la branche qui nous soutient. En d’autre terme, il s’agirait d’un suicide civilisationnel.  

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